Bonjour,
L’arrivée de l’internet haute-vitesse représente un progrès technologique majeur mais pour certains hommes, cela constitue plutôt un fléau.
Pourquoi ? L’omniprésence et la facilité d’accès associées à la pornographie. Il y en a partout…et pour tous les goûts.
Des experts ont tenté de comparer les hommes qui ne consomment pas de pornographie à ceux qui en consomment. Ils n’ont pas réussi ! Les hommes qui ne s’exposent pas à la pornographie n’existent pas ! Il y avait impossibilité de former un groupe contrôle. Je dois quand même nuancer car il y a différents degrés d’exposition et certains ne sont pas problématiques.
Beaucoup de jeunes hommes développent une addiction à la pornographie qui les déconnecte pas à pas du monde réel. Leur sexualité représente des milliers de pixels qui s’associent pour former des images ou des vidéos de femmes nues s’adonnant à de diverses pratiques sexuelles. Leur sexualité représente un écran d’ordinateur où une multitude de pages sont ouvertes, où un énorme choix de femmes s’avère désormais disponible. Leur sexualité prend la forme de séances de masturbation répétées où le temps s’écoule sans qu’ils s’en rendent compte. Il y a consommation et aucun risque de rejet par l’autre.
La vraie sexualité, c’est toucher et être touché. C’est séduire et être séduit. C’est établir une connexion émotionnelle et sexuelle avec autrui. C’est apprendre à donner et recevoir. La vraie sexualité, c’est vivre sa sexualité et non être l’éternel spectateur de celle des autres.
Les gens ayant une dépendance à la pornographie sont inconsciemment attirés par des « récompenses naturelles ». Ils cherchent à se dépasser et à se dépasser encore dans les niveaux de dopamine enclenchés jusqu’à littéralement développer une tolérance au plaisir ! C’est grave les amis. Ces gens n’arriveront plus à éprouver de la satisfaction et du plaisir dans les autres sphères de leur vie. Ils ont besoin de libérer une quantité excessive de dopamine pour pouvoir se sentir vivant et être habités par du plaisir. Par conséquent, ils se réfugieront encore davantage dans leur monde virtuel car le reste des plaisirs accessibles dans ce monde ne suffit plus.
Pour arriver à l’orgasme, ces hommes ont besoin de plus en plus que les scénarios deviennent excitants. Parfois, seuls des scénarios ultra spécifiques viendront les combler. Il y a accès à une multitude de scénarios. Des préférences se créent. Il peut alors y avoir une rigidité excessive des scripts sexuels.
Quand le dépendant est devant son ordinateur, un véritable plein contact se créé. Le reste n’existe plus…Pendant que le temps s’écoule, la vie continue…L’individu néglige sa vie professionnelle, sa vie sociale et surtout sa vie affective. La dépendance à la pornographie est positivement associée à des niveaux de dépression et d’anxiété sociale plus élevés. De plus, il y a effritement de la force de volonté et le développement d’une forte tendance à procrastiner. Oui, l’abus de pornographie devient une excuse pour reporter les autres activités et responsabilités.
Malheureusement, cette population consulte peu…enfin jusqu’à temps qu’ils trouvent une vraie partenaire et qu’ils réalisent avoir un problème de dysfonction érectile. La pornographie peut induire la dysfonction érectile car tel que décrit précédemment, dans ces conditions, le pénis de l’homme a besoin de conditions très spécifiques ou de niveaux de dopamine excessivement élevés pour pouvoir arriver à une érection ferme.
Il m’est arrivé dans ma carrière que ce soit la partenaire qui vienne consulter car elle se demande quoi faire pour pouvoir exciter son conjoint. Malheureusement, je dois leur dire que c’est le conjoint qui devrait se trouver à mon bureau !
Finalement, une addiction à la pornographie pourra toucher sévèrement la fantasmatique de l’individu. Ils s’habitueront à être spectateurs et non acteurs. Ils s’habitueront à ce qu’une barrière existe entre eux et la femme. Le « voir » sera érotisé mais pas le « toucher », le « sentir » et carrément le relationnel !
Si ce texte vous a particulièrement touché ou interpellé, il n’est jamais trop tard pour consulter. Des recherches montrent qu’une dysfonction érectile induite par la pornographie peut guérir après 4 ou 5 mois.
Mon prochain texte parlera de moyens concrets pour se sortir d’une dépendance.
Voici un lien pointant vers un vidéo abordant le sujet et où j’ai pu tirer une partie de ma documentation : http://www.youtube.com/watch?v=wSF82AwSDiU
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La pornographie vous gâche le cerveau: se sortir du cauchemar
Publié: 2 février 2014 dans Être mieux avec soi-même, Comment améliorer sa sexualité, Sexologue MontréalTags:dépendance pornographie, no fap, sexologue montreal
Bonjour,
L’arrivée de l’internet haute-vitesse représente un progrès technologique majeur mais pour certains hommes, cela constitue plutôt un fléau.
Pourquoi ? L’omniprésence et la facilité d’accès associées à la pornographie. Il y en a partout…et pour tous les goûts.
Des experts ont tenté de comparer les hommes qui ne consomment pas de pornographie à ceux qui en consomment. Ils n’ont pas réussi ! Les hommes qui ne s’exposent pas à la pornographie n’existent pas ! Il y avait impossibilité de former un groupe contrôle. Je dois quand même nuancer car il y a différents degrés d’exposition et certains ne sont pas problématiques.
Beaucoup de jeunes hommes développent une addiction à la pornographie qui les déconnecte pas à pas du monde réel. Leur sexualité représente des milliers de pixels qui s’associent pour former des images ou des vidéos de femmes nues s’adonnant à de diverses pratiques sexuelles. Leur sexualité représente un écran d’ordinateur où une multitude de pages sont ouvertes, où un énorme choix de femmes s’avère désormais disponible. Leur sexualité prend la forme de séances de masturbation répétées où le temps s’écoule sans qu’ils s’en rendent compte. Il y a consommation et aucun risque de rejet par l’autre.
La vraie sexualité, c’est toucher et être touché. C’est séduire et être séduit. C’est établir une connexion émotionnelle et sexuelle avec autrui. C’est apprendre à donner et recevoir. La vraie sexualité, c’est vivre sa sexualité et non être l’éternel spectateur de celle des autres.
Les gens ayant une dépendance à la pornographie sont inconsciemment attirés par des « récompenses naturelles ». Ils cherchent à se dépasser et à se dépasser encore dans les niveaux de dopamine enclenchés jusqu’à littéralement développer une tolérance au plaisir ! C’est grave les amis. Ces gens n’arriveront plus à éprouver de la satisfaction et du plaisir dans les autres sphères de leur vie. Ils ont besoin de libérer une quantité excessive de dopamine pour pouvoir se sentir vivant et être habités par du plaisir. Par conséquent, ils se réfugieront encore davantage dans leur monde virtuel car le reste des plaisirs accessibles dans ce monde ne suffit plus.
Pour arriver à l’orgasme, ces hommes ont besoin de plus en plus que les scénarios deviennent excitants. Parfois, seuls des scénarios ultra spécifiques viendront les combler. Il y a accès à une multitude de scénarios. Des préférences se créent. Il peut alors y avoir une rigidité excessive des scripts sexuels.
Quand le dépendant est devant son ordinateur, un véritable plein contact se créé. Le reste n’existe plus…Pendant que le temps s’écoule, la vie continue…L’individu néglige sa vie professionnelle, sa vie sociale et surtout sa vie affective. La dépendance à la pornographie est positivement associée à des niveaux de dépression et d’anxiété sociale plus élevés. De plus, il y a effritement de la force de volonté et le développement d’une forte tendance à procrastiner. Oui, l’abus de pornographie devient une excuse pour reporter les autres activités et responsabilités.
Malheureusement, cette population consulte peu…enfin jusqu’à temps qu’ils trouvent une vraie partenaire et qu’ils réalisent avoir un problème de dysfonction érectile. La pornographie peut induire la dysfonction érectile car tel que décrit précédemment, dans ces conditions, le pénis de l’homme a besoin de conditions très spécifiques ou de niveaux de dopamine excessivement élevés pour pouvoir arriver à une érection ferme.
Il m’est arrivé dans ma carrière que ce soit la partenaire qui vienne consulter car elle se demande quoi faire pour pouvoir exciter son conjoint. Malheureusement, je dois leur dire que c’est le conjoint qui devrait se trouver à mon bureau !
Finalement, une addiction à la pornographie pourra toucher sévèrement la fantasmatique de l’individu. Ils s’habitueront à être spectateurs et non acteurs. Ils s’habitueront à ce qu’une barrière existe entre eux et la femme. Le « voir » sera érotisé mais pas le « toucher », le « sentir » et carrément le relationnel !
Si ce texte vous a particulièrement touché ou interpellé, il n’est jamais trop tard pour consulter. Des recherches montrent qu’une dysfonction érectile induite par la pornographie peut guérir après 4 ou 5 mois.
Mon prochain texte parlera de moyens concrets pour se sortir d’une dépendance.
Voici un lien pointant vers un vidéo abordant le sujet et où j’ai pu tirer une partie de ma documentation : http://www.youtube.com/watch?v=wSF82AwSDiU
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