Archives de la catégorie ‘Techniques de développement personnel’
Protégé : Les moments exceptionnels
Publié: 18 juin 2013 dans Être mieux avec soi-même, Comment améliorer sa sexualité, Sexologue Montréal, Techniques de développement personnelTags:développement personnel, psychologie positive, Sexologue Montréal
La peur: mieux la comprendre pour mieux la combattre
Publié: 22 avril 2013 dans Être mieux avec soi-même, Jalousie, Sexologue Montréal, Techniques de développement personnelTags:développement personnel, gestion anxiété, sexologue montreal
Parfois, avez-vous l’impression de vous sentir comme un petit enfant qui a peur ? Je parie que ça vous est déjà arrivé. Je m’inclue bien sûr dans le groupe.
Dans mes articles précédents, je me suis surtout consacré aux notions d’identité et d’estime de soi. Les articles « S’accepter » et « L’authenticité, une voie vers la félicité » peuvent vous donner des bonnes bases pour avoir une meilleure relation avec vous-même. Toutefois, pour vraiment être en bonne santé mentale et physique, il faut savoir également se libérer de la peur.
La peur, de nos jours, peut prendre plusieurs formes :
- Avoir peur que son conjoint nous laisse (anxiété de séparation)
- Avoir peur qu’une catastrophe arrive (schéma cognitif de vulnérabilité)
- Avoir peur de manquer d’argent (anxiété de castration)
- Avoir peur de perdre son identité (anxiété de morcellement)
- Avoir un besoin excessif de contrôler son environnement (anxiété de castration)
- Avoir un besoin excessif d’être rassuré par autrui (anxiété de séparation le plus souvent)
- Avoir peur du rejet
- Avoir peur de faire des erreurs ou des faux pas
- Etc…
Les anxiétés de séparation, castration et morcellement constituent des concepts psychanalytiques.
Anxiété de séparation : Peur de perdre un être cher. Les relations précoces avec les parents auraient une influence significative selon le courant de Freud
Anxiété de castration : Peur de perdre le pouvoir, peur de perdre le contrôle. Ici, beaucoup camouflent cette anxiété par des comportements de « surcompensation » en priorisant le pouvoir et la reconnaissance sociale à tout prix.
Anxiété de morcellement : Peur de perdre son identité. Selon mes connaissances, ça touche davantage les gens psychotiques.
Ici, nous sommes sur un site de développement personnel et la peur constitue souvent un boulet à notre évolution. Le changement, ça peut faire peur non ?
La première étape pour guérir de la peur est de le reconnaître de de l’ACCEPTER plutôt que d’être dans le déni. Maintenant, je vais vous présenter différents moyens pour aider quelqu’un d’anxieux :
Restez dans votre locus de contrôle : Souvent, être préoccupé par des choses que l’on ne peut pas contrôler peut nous rendre particulièrement anxieux et nous condamner à l’impuissance. Par exemple, il s’avère inutile de ruminer suite à un examen complété. Il faut accepter que nous ne puissions revenir en arrière. Il est avantageux de lâcher prise par rapport aux événements passés tout comme aux événements futurs qui nous effraient. Mon truc est de se poser la question suivante : « Qu’est-ce que je peux faire maintenant pour améliorer ma situation ? »
Arrêtez d’imaginer que le pire scénario va arriver : En plus d’être un risque de créer une prophétie qui s’auto-réalise, il n’y a aucun avantage à imaginer que le pire scénario dans une situation donnée va arriver. Est-ce qu’on se sent vraiment mieux si on avait prédit qu’une situation tourne mal une fois que la catastrophe survient ? Pas vraiment d’après moi, nous sommes peut-être juste moins surpris
Diminuez les comportements de réassurance : Cela peut prendre plusieurs formes. Un dépendant affectif va dire sans cesse à sa copine « Tu m’aimes tu ? Tu es sûre ? ». Certaines femmes jalouses vont visiter compulsivement le compte facebook de leur conjoint pour être sûre que ce dernier ne fréquente pas d’autres filles. Quelqu’un ayant des traits obsessionnels compulsifs pourra vérifier 5 fois que sa porte est bel et bien barrée ou bien que son alarme est bien réglée. L’histrionique, de son côté, fera tout pour susciter l’attention et obtenir des compliments ou bien il se regardera compulsivement dans le miroir. Quelqu’un de paranoïaque pourra aller jusqu’à attaquer et harceler autrui afin d’être sûr de ne pas être attaqué avant. Texter 50 fois son chum dans une journée est un comportement de réassurance tout comme le fait de regarder compulsivement ses emails afin d’être sûr de ne rien rater. Quel est le point commun de tous ces exemples ? Une difficulté à se contrôler soi-même qui est compensée par un contrôle excessif de l’environnement. Mon truc est d’identifier ses propres comportements de réassurance et de les baisser progressivement (idéalement les arrêter). Après au moins 30 jours d’abstinence, habituellement c’est réglé, du moins à court terme !
L’exposition : Ce truc s’applique si vous avez une phobie. Étant donné que je suis sexologue de formation, j’entends souvent des cas où approcher quelqu’un de l’autre sexe est une menace. Pour vaincre sa peur, il faut passer par un processus de désensibilisation systématique. Par exemple, l’homme timide peut commencer par faire du « small talk » avec les caissières qu’il voit (pratiquement aucune chance de rejet), ensuite demander l’heure à des inconnues pour éventuellement avoir la capacité d’inviter une fille à prendre un café. Ici, je tiens à préciser que les comportements d’évitement vont au contraire renforcer la peur.
Se centrer sur nos désirs : Pourquoi penser à ce que nous ne voulons pas alors que nous pouvons consacrer toute notre énergie vers les choses que nous souhaitons ! Plus jeune, j’avais la peur d’être pauvre que j’ai combattu en cultivant un désir d’abondance. Pourquoi avoir peur de la maladie alors que nous pouvons simplement se concentrer à avoir une meilleure santé ? Pourquoi avoir peur d’être congédié alors que nous pouvons mettre notre énergie vers l’objectif de grimper les échelons ? L’ambition, d’après moi, est un antidote à la peur.
Se remémorer nos réussites passées : Nous avons davantage de ressources que nous le croyons ! Cela peut nous aider à assimiler le fait que nous avons ce qu’il faut pour bien gérer une situation éventuelle donnée qui serait susceptible de nous rendre anxieux.
Se trouver un modèle de personne confiante : Nous connaissons presque tous quelqu’un ayant une bonne confiance en soi. Souvent, se tenir avec des gens confiants peut nous permettre de se familiariser avec leur manière de penser, leurs attitudes et leurs comportements.
Se donner le droit à l’erreur : Tout le monde fait des erreurs et je n’aime pas beaucoup être dans un mode « d’hypervigilance ». C’est dur sur le système nerveux et mauvais pour la santé. Habituez-vous à lâcher prise suite à une erreur et à penser constructivement plutôt que de vous culpabiliser : 1) Quelle action puis-je faire dans l’immédiat pour gérer la situation ? Quelles mesures pourrais-je utiliser pour prévenir de telles erreurs dans le futur ?
Recourir à la thérapie cognitivo-comportementale : Souvent, nos peurs proviennent de schémas de croyance erronées par rapport à soi, aux autres et au monde extérieur. Par exemple : Les autres ont de mauvaises intentions.
Voilà, il est mieux de se libérer de la peur et de seulement se la réserver pour l’Halloween !
Pierre Kirouac M.A
Sexologue, Montréal
Protégé : La loi de l’attraction démystifiée
Publié: 23 février 2013 dans Être mieux avec soi-même, Comment améliorer sa sexualité, Sexologue Montréal, Techniques de développement personnelTags:loi de l'attraction, pensée positive, Sexologue Montréal
Le langage corporel
Publié: 20 novembre 2012 dans Être mieux avec soi-même, Comment améliorer sa sexualité, Sexologue Montréal, Techniques de développement personnelTags:confiance en soi, langage corporel, séduction, sexologue montreal
Beaucoup de livres se sont penchés sur la question du langage non verbal mais lesquels sont vraiment crédibles ? Bonne question. Allan Pease a vendu plusieurs best-seller dans le domaine. Ses livres sont simples, bien expliqués mais oublient quelques concepts importants.
Tout d’abord, la plupart des auteurs dans le domaine de la communication s’entendent pour dire que les mots que nous utilisons ont bien peu d’impact sur l’attitude d’autrui à notre égard. En effet, c’est davantage la manière de parler qui ici s’avère importante. Plus précisément, l’attitude d’autrui à notre égard, à 93%, est déterminée par notre langage non verbal ! Les mots ne comptent que pour 7%.
Ainsi, que ce soit pour réussir une entrevue d’embauche, se faire des nouveaux amis ou bien séduire le sexe opposé, la maîtrise du langage non verbal peut constituer un sujet de développement personnel important. De plus, il est prouvé scientifiquement que corps et esprit s’influencent mutuellement. Ainsi, la physiologie de notre corps influence notre état d’esprit. par exemple, si vous marchez la tête baissée et les épaules tombantes, vous allez vous sentir davantage déprimé que si vous marchez la tête droite. De plus, quelqu’un ayant un haut niveau de pensées anxiogènes en verra son corps affecté (encore une fois le lien corps-esprit) Non seulement un bon langage corporel nous permet de susciter de meilleures réactions chez autrui mais il nous permet également de nous sentir mieux dans notre peau.
Qu’est-ce qu’un bon langage corporel ? Voici quelques points:
- Posture droite (sans être rigide comme dans l’armée)
- Posture ouverte (évitez de croiser les bras et espacez vos jambes lorsque vous vous tenez debout. En fait, la meilleure posture pour vous est celle où vous vous sentez le mieux)
- Importance de sourire et de maintenir le contact visuel avec autrui
- Essayez d’être le moins tendu possible
- Adaptez votre langage non verbal aux circonstances (ne prenez pas de posture nonchalante en entrevue d’embauche. Gardez les pour des soirées entre amis)
- Bougez de manière fluide et non saccadée. (des mouvements trop saccadés peuvent faire peur à autrui. Un geste fluide est lent et continu. Souvent, les bons danseurs bougent de manière très fluide)
- Entraînez-vous à la respiration abdominale. Cette respiration contribue à une plus grande fluidité corporelle et à une meilleure relaxation
- Soignez votre apparence (il y a toujours certains types de vêtements qui peuvent nous avantager)
- Si nécessaire, faites des exercices de musculation pour corriger votre posture ou faites des exercices de flexibilité pour ouvrir votre corps
- Parlez avec un débit modéré voir lent (la plupart des gens parlent trop rapidement)
- Parlez de manière articulée
- Une voix un peu plus grave dégage davantage de confiance qu’une voix trop aiguë.
Finalement, il peut être ardu d’améliorer son langage non verbal car il est le résultat de plusieurs années de conditionnement. Pour commencer, quelques exercices d’ordre comportemental peuvent être indiqués comme le travail sur la posture, l’apprentissage avec un modèle ou bien des exercices de respiration. Un art martial comme le tai-chi peut être aidant également tout comme quelques séances de massothérapie. Toutefois, notre langage non verbal est surtout le reflet de comment nous nous sentons à l’intérieur de nous. Le sexologue Reich décrit ce concept comme la cuirasse caractérielle.
Quand nous nous sentons mieux dans notre corps, nous transmettons une meilleure énergie à l’autre également quand nous le touchons. Le langage non verbal peut avoir l’air d’une théorie du « paraître » mais plus nous la comprenons, plus nous constatons qu’elle touche beaucoup l' »être »
Les états d’ego : la reconquête de notre rêve
Publié: 16 novembre 2013 dans Être mieux avec soi-même, Comment améliorer sa sexualité, Sexologue Montréal, Techniques de développement personnelTags:analyse transactionnelle, egogramme, sexologue montreal
Bonjour, j’ai toujours cru que l’être humain est pluridimensionnel. Pour mieux comprendre la problématique d’un individu, parfois il s’avère intéressant de scinder en différentes composantes l’identité de quelqu’un. Selon Eric Berne, le fondateur de l’analyse transactionnelle, voici les cinq états d’ego :
1. L’enfant pur
L’enfant pur, c’est la partie de nous qui exprime la joie et qui est spontanée. Vous est-il déjà arrivé de vous promener près d’une cour d’école et de juste être sensible à l’énergie provenant de tous ces enfants ? Le mode enfant pur est authentique et libre d’interdits !
2. L’enfant adapté
L’enfant adapté modifie son attitude selon son environnement. Celui-ci a tendance à rentrer dans des habitudes. Il va utiliser des stratégies pour obtenir ce qu’il veut. Quelqu’un ayant un mode « enfant adapté » très fort pourra par exemple être très conformiste par rapport aux normes sociales car la désapprobation d’autrui représente une grande menace. Contrairement à l’enfant pur, il n’y a pas vraiment authenticité.
3. Le parent critique ou malsain
La parent critique juge, est très exigeant et est rarement satisfait. Cela se voit chez les individus qui sont très ambitieux mais qui ont de la misère à se sentir satisfaits. La relation avec soi-même est difficile car il y a presque toujours un ordre qui est donné à soi-même. Le surmoi forme ainsi un gouvernement majoritaire dans la psyché de l’individu et il y a entrave significatif à la spontanéité du mode enfant pur. Il y a sentiment de vide et méconnaissance de ses propres désirs
4. Le parent nourricier
Le parent nourricier est indulgent et aide à maintenir l’estime de soi. Dans le monde de la relation d’aide, les thérapeutes disent souvent « Prenez soin de vous ». Cela constitue un appel au parent nourricier du client. Ça peut être par exemple prendre un bon bain, s’offrir des vacances, s’offrir un massage etc…
5. L’adulte
L’adulte représente le gestionnaire principal des 5 états d’ego. C’est lui qui va analyser la situation et prendra les décisions. Il sera évidemment influencé par l’intensité des 4 autres modes. Il a aussi comme mission de développer tout le potentiel de l’individu et de prendre des décisions en fonction des désirs réels (et non ceux calqués par la société comme le parent critique) Idéalement, l’adulte devrait être développé à 10/10 selon le concept d’egogramme intrapersonnel de Berne (L’enfant pur devrait être à 7/10, l’enfant adapté à 0/10, le parent nourricier à 7/10 et le parent critique à 0/10)
Voilà, une problématique de manque de désir sexuel peut affecter les sujets présentant un parent critique plus fort que l’enfant pur. Il y a répression de la sexualité. Il y a manque de vitalité. Comment intervenir ? Il faut rétablir l’ordre dans notre gouvernement psychique ! Donc, travailler au développement de l’adulte et assouplir le parent critique. Souvent, c’est le mode parent critique qui empêche l’émergence du mode enfant pur et adulte. Concrètement, cela signifie retrouver un sens et du plaisir dans sa vie plutôt qu’être quelqu’un de « zombifié ». C’est se définir des rêves personnels qui collent à qui on est. Si les rêves sont refoulés et alors inaccessibles, voici un exercice intéressant à faire :
Pour retrouver son désir sexuel, il faut tout d’abord se reconnecter à soi (l’adulte en nous et l’enfant pur) et à ce qu’on veut VRAIMENT. On a tous le désir sexuel en nous, il suffit de se connecter à celui-ci. Hélas, le stress généré par le mode parent critique vient bloquer le désir qui est pourtant si naturel. Le stress nous empêche d’être en plein contact avec l’environnement et avec les stimulus autour de nous
Dans mes prochains articles, je vous monterai comment la gestalt thérapie peut pallier à différentes problématiques.