Archives de la catégorie ‘Problème sexuel’

Beaucoup prennent l’initiative de consulter un sexologue lorsque leur situation conjugale devient très critique. Cela constitue évidemment une sage décision. Toutefois, je crois qu’il y aurait moyen de prévenir une si grande détérioration quelquefois. Cet article couvrira les facteurs reliés aux difficultés conjugales ainsi que quelques solutions possibles.

Évitement des conflits

                Une multitude de raisons peuvent venir ébranler une dyade conjugale. À mon avis, l’une des premières constitue les conflits passés non résolus. Dans beaucoup de couples, on observe un évitement des conflits. Les partenaires préfèrent refouler leurs frustrations respectives car ils perçoivent le conflit de manière trop menaçante. Il y a ainsi accumulation de sentiments négatifs envers son partenaire et notre nature fait qu’on finit par exploser ! Le ressentiment constitue un véritable poison nuisant à la santé d’une relation. Pourquoi les gens ont-ils tant peur de s’affirmer ? Selon David Schnarch, psychologue et thérapeute conjugal, ces gens sont de type fusionnel. Leur identité est facilement ébranlée étant donné des définitions de soi trop floues. Ils tolèrent très peu l’anxiété et une grande réactivité émotionnelle leur permettra justement de se débarrasser de cette anxiété qu’ils ne peuvent tolérer. Ainsi, les couples fusionnels ne peuvent régler leurs conflits au fur et à mesure. Il y a vraiment beaucoup de ménage à faire en thérapie ici ! Pour remédier à cet aspect, les gens doivent apprendre à affirmer leurs besoins tout en demeurant à l’écoute de l’autre, et ce au fur et à mesure que les difficultés se présentent. Si vous vous sentez très émotif, vous pouvez toujours dire que vous avez besoin d’une pause mais que vous avez l’intention de résoudre le conflit avec votre partenaire dans de meilleures circonstances.

Problèmes sexuels

                Parfois, la présence d’une dysfonction sexuelle (chez l’homme ou la femme) vient perturber l’équilibre d’un couple. Je vois souvent des hommes souffrir à cause de la baisse de désir de leur femme. Ainsi, afin de restaurer l’équilibre et de se rassurer, ils vont parfois même « quêter » des relations sexuelles. Un jeu de « Suis-moi, je te fuis » se créé et le désir de la femme baisse de plus en plus. Ici, il n’est pas séduisant pour la femme de se faire approcher d’une manière peu confiante et désespérée. La baisse de désir sexuelle peut aussi être occasionnée par des conflits non résolus tels que décrits plus haut. Un problème d’érection chez l’homme peut également venir perturber le couple. La femme sera frustrée sexuellement et l’homme de plus en plus insécure. Plus l’homme est insécure, plus il est susceptible de ne pas avoir d’érections. Dans d’autres cas, nous constatons plutôt un manque de satisfaction sexuelle de part et d’autre. C’est comme si, sexuellement, ça ne « cliquait » pas. Dans un cas de problèmes sexuels, étant donné la complexité de la chose, je recommande de consulter rapidement un sexologue clinicien. De mon côté, j’ai déjà intervenu auprès de ces problématiques : dysfonction érectile, éjaculation précoce, baisse de désir, absence d’éjaculation, anorgasmie, manque de satisfaction sexuelle, pensées sexuelles obsédantes, consommation problématique de pornographie.

Manque de règles ou règles non respectées

                Dans un couple, il s’avère primordial de définir un système de valeurs et de règles. Les deux « Je » deviennent un « Nous » et il faut donner une direction et un sens à ce « Nous » devenu en quelque sorte une nouvelle entité. En termes de comportements, qu’est-ce qui est autorisé ? Qu’est-ce qui n’est pas permis ? Est-ce que le couple est ouvert ou bien monogame ? Est-ce qu’une sexualité davantage conservatrice est souhaitée ou il y a désir d’élargir son répertoire d’activités sexuelles ? En termes de finances, comment le budget est-il géré ? Comment élève-t-on les enfants ? Comment les tâches ménagères sont-elles divisées ? Tous ces aspects doivent être soulevés. Lorsque les règles qui régissent notre couple sont claires, il devient plus facile de les respecter et de ne pas créer de mauvaises surprises à notre partenaire.

Manque d’engagement

                S’il veut survivre, un couple doit être entretenu. Parfois, certains prennent leur partenaire comme « acquis » et arrêtent de faire des efforts. Par exemple, certains individus arrêtent de faire de l’exercice et font moins attention à leur apparence physique après un certain temps en couple. D’autres vont surinvestir leur carrière au détriment de leur vie de couple. À mon avis, c’est une accumulation de petites attentions régulières qui va favoriser un bon engagement dans le couple. Nous devons montrer à l’autre qu’il est important pour nous. Il doit y avoir réciprocité par rapport au niveau d’énergie investi, sinon nous parlons d’une relation de pouvoir, une relation déséquilibrée.

Ce que d’autres spécialistes recommandent

                Je m’intéresse aussi à ce que d’autres psychologues ou sexologues conseillent par rapport aux couples en train de chavirer. Je n’ai pas l’arrogance de tout savoir et de me fermer aux autres idées ! Mme Serrar, directrice d’une clinique de psychothérapeutes à Montréal encourage ses clients à exprimer de l’admiration l’un envers l’autre et de continuer de découvrir un peu plus son partenaire1 . Quant au docteur Lisa Firestone, directrice de recherche et d’éducation à l’association Glendon, elle parle de l’importance d’exprimer notre amour d’une façon qui fera que notre partenaire se sente aimé. Elle aborde aussi le rôle de l’affection, du contact physique et du temps de qualité partagé avec notre autre moitié 2 .

                En guise de conclusion, je tiens à rappeler qu’il n’est jamais trop tard pour régler des problèmes de couple mais que l’idéal serait de les prévenir. Ici, j’ai pu vous familiariser avec les notions d’évitement de conflits, de problèmes sexuels , de règles et de manque d’engagement. J’espère que cet article puisse vous être bénéfique si vous vivez des difficultés dans votre couple.

Références

  1. http://psychotherapeutemontreal.com/therapie-de-couple/sauver-son-couple/
  2. http://www.psychalive.org/5-things-to-do-today-to-save-your-relationship/
Trouble in paradise

Trouble in paradise

Voici larticle

Qu’en pensez-vous ?

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Je reçois très souvent à mon bureau des hommes affectés par des troubles de l’érection. Cette problématique touche autant les plus jeunes que les plus vieux, quoique la cause peut différer selon le groupe d’âge. Dans cet article, je vais surtout m’attarder aux dysfonctions érectiles dont la cause est de nature psychologique.

                Le cas classique est l’homme qui a peur de perdre sa conjointe à cause de sa problématique. Ici, je vois fréquemment un cercle vicieux apparaître : plus l’individu à peur, plus il sera enclin à subir des difficultés érectiles. L’anxiété et le stress inhibent la réponse sexuelle normale de l’homme. Afin de remédier à cette situation, il est important de minimiser son stress et d’éviter d’entretenir des scénarios catastrophiques par rapport à l’avenir. Il faut transformer sa peur de perdre l’être aimé en désir de vivre et apprécier le moment présent avec celui-ci. Plus l’homme peut se détendre, plus le terrain est bon pour qu’il puisse y avoir érection.

               

Voici différentes solutions possibles si vous avez des troubles de l’érection :

  • Ne pas vous mettre de pression. Dites-vous que la sexualité est davantage une expérience ludique qu’une compétition où nous devons performer.

 

  • Assumez votre masculinité. N’ayez pas peur de pénétrer votre partenaire avec vigueur. Selon la sexoanalyse, l’homme doit démontrer une certaine agressivité phallique. Évidemment, je ne parle pas de violence mais plutôt d’affirmation de soi et d’énergie dans sa sexualité. Le fait d’être bien connecté à votre masculinité et virilité pourra faciliter l’émergence d’une érection suffisante.

 

  • Évitez de consommer de la pornographie. De plus en plus d’études établissent des liens entre la consommation de pornographie et la dysfonction érectile.

 

  • Tentez de maintenir une bonne alliance collaborative avec votre partenaire. La qualité de la relation représente un facteur important.
  • Évitez de consommer trop d’alcool

 

Voilà, j’espère que ces quelques conseils puissent vous être utiles. Une sexothérapie représente tout de même la solution davantage appropriée pour résoudre efficacement ce type de dysfonction sexuelle. Vous pouvez me contacter pour un rendez-vous. Je vous souhaite un bel été !

Bonjour chers fidèles lecteurs ! Aujourd’hui, je vais aborder une problématique que je rencontre de plus en plus dans ma pratique clinique : La dépendance à la pornographie. Cette dépendance touche à la fois les adolescents, les jeunes adultes et les hommes d’âge mur. Beaucoup se débattent pour s’en sortir mais y arrivent difficilement. Qu’est-ce qui explique que ça peut être si difficile d’arrêter cette habitude ? Je crois qu’il est simplement très ardu de demander à quelqu’un d’arrêter de faire ce qui lui donne un très grand niveau de plaisir avec comme bonus un état altéré de conscience. C’est comme de retirer le jouet préféré d’un jeune enfant.

Première étape pour s’en sortir : contacter sa souffrancehonte porno

                Afin d’arrêter un comportement spécifique, il faut lui associer un grand niveau de souffrance. J’encourage les gens à se demander s’ils se sentent vraiment comblés après avoir consommé de la pornographie sur le net. Qu’est-ce que vous auriez pu faire à la place ? Est-ce que cette habitude vous rapproche ou vous éloigne de vos objectifs de vie ? Quel est l’impact de votre dépendance sur votre sexualité ? Le rôle du sexologue clinicien est d’amener l’être humain à se poser les bonnes questions pour accéder à une meilleure prise de conscience. Derrière chaque dépendance se cache une grande souffrance et il arrive un moment où l’on se dit : Assez ! Il est temps de changer.

Se donner un défi de 21 jours et s’y engager fortement

                Il est souvent mentionné dans la littérature que toute nouvelle habitude peut être acquise dans une période d’environ 21 jours. Je crois qu’il est plus facile de s’engager à ne plus consommer de pornographie pour une période de 3 semaines que pour toute la vie. En se fixant un objectif mesurable et réaliste, nous nous donnons davantage de chances de réussite. J’encourage souvent mes clients à écrire leurs buts et de les revoir régulièrement. Plus nous portons régulièrement attention à nos objectifs, plus notre comportement devient enclin à être en accord avec nos aspirations. Si le défi de 21 jours est réussi, je vous encourage alors de vous récompenser pour renforcer positivement cette nouvelle habitude. Ça peut être par exemple vous offrir un voyage ou un bon repas.

Prenez garde aux choix apparemment anodins !

                Dans tout type de dépendance, l’individu a tendance à se mettre inconsciemment dans des situations à risque. Je dis bien inconsciemment car d’un point de vue conscient, l’individu effectue ce que j’appelle un choix apparemment anodin. Pour ce qui est de la dépendance à la pornographie, cela peut être naviguer sur facebook et regarder longtemps les photos sexy de l’un(e) de nos ami(e)s. Ça peut être faire exprès de se défier en visionnant des sites pornographiques « par curiosité » mais sans se masturber. Ça peut être aussi cliquer sur un lien ou une fenêtre pop-up menant vers du contenu sexuel. Ces types de liens peuvent apparaître même en faisant des recherches normales sur le web. Tous ces exemples peuvent mener au comportement de dépendance et donc la renforcer. Si vous pouvez identifier vos « choix apparemment anodins », vous augmentez déjà les chances de gagner contre votre dépendance.

 

Et non le moindre, PRENEZ VOTRE VIE EN MAIN !

                Arrangez-vous pour ne plus avoir le temps de surfer sur les sites pornographiques ! Soyez occupé en intégrant des activités dans votre horaire. Si possible, sortez et rencontrez des gens. Pour les gens dépendants à la pornographie, il est d’autant plus important d’apprendre à bien socialiser. Fixes-vous des buts dans différentes sphères de votre vie et établissez un plan d’action pour les atteindre. En agissant de la sorte, il s’avère fort probable que votre vie vous comble davantage et que vous ressentiez moins le besoin de « fuir » dans la pornographie.

Il n’est jamais trop tard pour prendre sa vie en main. Il est difficile de tout régler soi-même. Bien sûr, nous pouvons y arriver seul mais cela est nettement plus facile et efficace avec l’aide d’un professionnel qualifié. Nous avons souvent besoin d’un coup de pouce pour que les choses changent. N’hésitez-pas à me contacter pour un rendez-vous. J’ai déjà vu et aidé plusieurs personnes dans votre situation.

L’approche interactionnelle systémique s’intéresse surtout à la dynamique présente dans un couple. Ainsi, la jalousie pourrait être conceptualisée comme un symptôme d’un couple « malade ». Dans la dyade conjugale, il y a souvent un partenaire plus jaloux que l’autre. Celui-ci pourra ressentir de la jalousie si l’autre revient plus tard que prévu ou s’il adresse un sourire séducteur à quelqu’un d’autre par exemple. Dans bien des cas, l’individu jaloux ne réagira pas tout de suite dès le premier soupçon mais accumulera plutôt de l’anxiété et finira éventuellement par « exploser » dans une crise de jalousie.

                Selon cette approche, nous avons tous un certain niveau de différenciation émotionnelle ou de fusion émotionnelle. La différenciation émotionnelle et la fusion émotionnelle se situent aux deux extrémités d’un continuum. L’individu différencié a des définitions claires de lui-même, sait communiquer ses besoins, sait tolérer l’anxiété quand vient le temps de sortir de sa zone de confort et de s’affirmer. Il est capable également d’attendre avant de réagir. À l’opposé, un individu fusionnel aura des définitions floues de lui-même et utilisera différentes stratégies comme la soumission, la domination ou la distanciation (bouder) plutôt que de s’affirmer d’une façon saine. Il sera également très réactif émotionnellement et ne tolérera pas l’anxiété qui est nécessaire à tout processus de croissance personnelle. Autrement dit, le niveau de différenciation émotionnelle présent dans le couple déterminera en grande partie comment la jalousie sera gérée.

                À mon avis, voici quelques conditions gagnantes qui peuvent aider les couples à gérer sainement la jalousie :

  • Définir des règles claires dans le couple, c’est-à-dire déterminer ce qui est alloué et ce qui est interdit en terme de comportements relationnels ou/et sexuels. Par exemple, est-ce que je peux continuer de voir mon ex ? Puis-je flirter seulement pour le fun avec d’autres femmes ?
  • Savoir reconnaître ses propres insécurités et avoir le courage de les communiquer à son partenaire plutôt que d’accuser l’autre. « Je reconnais me sentir jaloux quand tu vois l’un de tes amis »
  • Savoir tolérer une certaine dose d’anxiété, notamment si votre partenaire attire beaucoup le regard d’autrui.
  • Pour y arriver, il faut s’auto-réconforter plutôt que d’avoir constamment besoin d’être rassuré par l’autre

 

Voilà, en guise de conclusion, je dirais que rétablir une bonne communication dans le couple représentera la première étape à franchir s’il y a une problématique de jalousie. Cela peut être facilité par une thérapie conjugale.

D’autres outils se trouvent dans mon ebook l’Essentiel :

http://www.icoachstore.com/developpement-personnel/l-essentiel-e40.html20142147-jeune-couple-inquiet-a-des-problemes

Un chapitre complet est consacré au bien-être dans les relations interpersonnelles

À bientôt pour mon prochain article de cette série portant sur la jalousie !

l'essentielLa vague représente le cycle de contact émotionnel

La lumière représente l’espoir

Les montagnes représentent l’atteinte de nouveaux sommets

 

Voici des ingrédients clés que contiendront mon nouveau ebook

 

Sortie officielle d’ici le 15 août

Si vous avez décidé de lire ce livre, c’est qu’une partie de vous cherche probablement à s’améliorer, à voir comment la vie pourrait être différente. Peut-être aussi avez-vous déjà lus et relus plusieurs ouvrages de développement personnel et vous cherchez maintenant d’autres réponses. Peu importe ce qui vous amène à consulter mon ouvrage, je vous assure que le tout vous sera utile.

         Je m’appelle Pierre Kirouac et je suis sexologue clinicien. J’ai acquis de l’expérience dans plusieurs milieux professionnels :

  • J’ai aidé plusieurs enfants à s’affirmer et à ainsi contribuer à la prévention de la violence physique, psychologique et sexuelle envers des populations vulnérables. (Centre de prévention des agressions de Montréal)

 

  • J’ai pris beaucoup d’expérience auprès de populations souffrant de problèmes de santé mentale au centre hospitalier St-Mary’s à Montréal. J’y ai effectué plusieurs suivis thérapeutiques en sexologie.

 

  • J’ai intervenu auprès d’une clientèle en crise et suicidaire pendant plusieurs années, que ce soit par téléphone chez Suicide Action Montréal ou en personne au centre de crise l’Autre Maison à Verdun

 

  • Je me suis récemment spécialisé en intervention post-traumatique et j’outille plusieurs gestionnaires et employés à affronter des événements difficiles, que ce soit un vol dans une banque, un employé qui est décédé subitement, un accident de travail, des mises à pied ou bien un désastre naturel.

 

  • J’ai déjà donné plusieurs centaines d’heures de consultation dans le cadre de ma pratique privée comme sexologue clinicien. Mes clients sont de toutes catégories: étudiants, professionnels et personnes âgées

 

Voilà, maintenant que vous en savez davantage sur mon parcours, je vous conseille de lire le présent livre avec l’esprit ouvert car ce sera probablement différent de à quoi vous pourriez vous attendre d’un sexologue. En fait, je refuse d’aller dans les clichés couramment explorés comme les dynamiques de couple, les meilleures positions sexuelles, les techniques de communication ou les « comment se comporter lors d’un premier rendez-vous » et j’en passe…Trop de prétendus experts et gourous abordent des techniques, des méthodes, des procédures, des « ce qui faut dire », « ce qu’il ne faut pas dire », etc…De mon côté, je choisis d’y aller avec des principes abordés davantage en profondeur et considérant l’unicité de chacun.

 

Cet ebook se nomme l’essentiel car il contient l’essentiel, pas de superflu. Je pars de l’idée que chaque problème relationnel ou sexuel provient de notre « manière d’être », voire de notre identité. Voilà pourquoi j’encourage les gens à être bien avec eux-mêmes avant de se lancer dans une nouvelle relation. Chaque chapitre se divisera en 2 sections : une pour la théorie et une autre pour la pratique.

Je vous souhaite maintenant une excellente lecture !

Bonjour,

Beaucoup de gens sentent au fond d’eux-mêmes que leur vie pourrait être meilleure. Toutefois, il s’avère souvent plus facile de rester dans sa zone de confort et de se résigner à son sort. Malheureusement, beaucoup d’individus mourront sans atteindre leur plein potentiel.

Avant, les gens se tournaient surtout vers la prière et la religion quand ils voulaient améliorer leur vie. Maintenant, entamer une psychothérapie constitue une activité plus courante, même si à mes yeux trop peu de gens consultent. Effectivement, je crois que chacun devrait avoir son thérapeute de famille comme chacun a son médecin de famille. Esprit et corps sont interconnectés !

Beaucoup vivent de l’ambivalence par rapport à l’initiative d’aller chercher de l’aide :

  • Ça peut être difficile de se dévoiler à un inconnu
  • Certains voient les thérapeutes comme des charlatans
  • Certains se sentent bloqués par le coût financier d’une telle démarche
  • Certains ne croient pas ou trop peu au potentiel de changement de l’être humain
  • D’autres vivent dans le déni et ne reconnaissent pas avoir un problème

Je comprends toutes ces résistances mais des efforts devraient être effectués pour encourager les gens à aller consulter, pour un bien-être individuel d’abord et par ricochet, un bien-être collectif. Voici ce qui se passe concrètement en thérapie :

  • Un travail d’exploration est effectué pour bien circonscrire le problème.
  • Le client conçoit avec le thérapeute un plan d’action pour améliorer son sort suite au travail de clarification
  • Une bonne alliance thérapeutique peut servir d’antidote à des carences affectives et ensuite amener le client à reproduire des modèles de relations saines avec d’autres individus
  • En thérapie, on aide le client à rendre l’ « inconscient » conscient. On favorise la résolution des « gestalts », des cycles émotionnels. Ainsi, on prévient potentiellement des maux physiques causés par des blocages émotifs
  • On amène le client à se centrer sur lui, à mieux se connaître et à faire des choix authentiques. Ainsi, les regrets sont évités
  • On amène le client à briser ses patterns dysfonctionnelsdeveloppement-personnel1-266x300
  • On amène le client progressivement vers son plein potentiel.

Voilà, je pense que le tout s’avère assez clair. D’après moi, si chacun se choisissait et agirait selon ses valeurs, la société s’en porterait mieux. Avec plein d’individus matures, nous avons une société mature (la société est avant tout plusieurs individus réunis). Si plus de gens allaient consulter, je crois qu’il y aurait également moins de gens malades physiques et par ricochet, moins de coûts sociaux associés à la santé.

Il n’est pas facile de chercher de l’aide mais je vous invite fortement à partager ce texte si vous connaissez quelqu’un qui souffre et qui aurait besoin d’accompagnement.

Bonne journée et merci