Archives de la catégorie ‘Techniques de développement personnel’

Tel que promis, voici maintenant une réflexion traitant de liberté intérieure. Certains utiliseront le terme « équanimité » pour faire référence au concept de liberté intérieure. Un individu faisant preuve de liberté intérieure ou d’équanimité va constamment rester maître de ses émotions et de son esprit. Il ne se laissera jamais envahir par celles-ci. Plutôt que d’en être l’esclave comme la majorité des gens, il saura les dompter et les utiliser à son avantage.

                Pour y parvenir, le sage adopte une posture de « non-attachement » dans sa vie. Cela ne signifie pas de l’indifférence. Cela consiste plutôt à se libérer du sentiment d’importance de soi qui est omniprésent dans nos sociétés individualistes. Si nous sommes trop attachés à notre égo, nous devenons excessivement vulnérables à tout ce qui pourrait l’ébranler. D’autre part, nous allons avoir tendance à être envahi par une alternance de désirs et de frustrations. Quelqu’un vivant constamment d’attentes en attentes se projette surtout dans le futur et est moins dans le moment présent. De plus, les attentes constituent souvent un jardin de frustrations. Le monde n’est jamais comme nous voudrions qu’il soit et nous devons accepter ça afin de maintenir notre sérénité.  Les 3 prémisses suivantes peuvent aider à vous convaincre de l’importance de se libérer de l’emprise de l’égo :

  1. Tout est temporaire (impermanence des choses)
  2. La vie est fragile et nous devons profiter de chaque moment.
  3. Tous les êtres sont interdépendants

Certains me demanderont comment concrètement ils peuvent augmenter leur liberté intérieure. Ma réponse est qu’un bon moyen d’augmenter son équanimité passe par une plus saine gestion des émotions. En gestalt thérapie, nous parlons de fond et de forme. Quelqu’un vivant un débordement émotionnel n’a pas un « fond dégagé ». La figure dominante devient l’émotion perturbatrice et cela occupe toute l’attention du champ de perception. La réalité est qu’une émotion n’est pas vraiment tangible et est très souvent exagérée. Pour devenir plus « zen », en reprenant le modèle de la gestalt, nous souhaitons que l’émotion ne prenne pas trop de place dans le champ perceptuel et puisse laisser un fond dégagé. Voici 2 façons plus concrètes pour y parvenir :

  1. Cultiver une émotion opposée à l’émotion indésirable: 2 émotions contraires ne peuvent cohabiter en même temps. Pour combattre la peur, vous pouvez utiliser la gratitude. L’altruisme peut représenter un antidote à la haine et le détachement peut vous faire du bien si vous êtes trop envahis par le « désir-passion ».  En sexologie, nous parlons souvent de l’importance du désir mais il faut faire attention aux excès qui correspondent à un sentiment d’être affligé, contrôlé, voire paralysé par celui-ci. Ce type de désir peut mener à des sentiments de possessivité et d’insécurité qui sont nocifs pour toute relation amoureuse. Une certaine dose de détachement reste nécessaire car l’autre n’est pas un objet qui nous appartient.
  2. Méditation pleine conscience : Entraînez-vous à vous concentrer sur l’émotion elle-même et non sur l’objet de celle-ci. Par exemple, si vous êtes en colère contre votre fils, ne restez pas fixé sur lui mais pensez plutôt à la nature de votre colère. Quelle est sa forme ? Quelle est sa couleur ? Regardez attentivement votre émotion avec une attitude de curiosité. Vous allez réaliser que l’émotion n’a pas vraiment d’existence intrinsèque et devrait finir par s’évanouir. Si vous vous attachez trop à votre émotion, des pensées la renforçant vont s’ajouter et toute une chaîne va se créer.

En guise de conclusion, nous pourrions nous demander s’il existe une façon de régler presque tous les problèmes. Je n’ai pas de réponse ultra précise à ce sujet mais je peux vous garantir que la liberté intérieure va vous amener vers une perception plus juste de la réalité et que cela facilitera grandement la résolution de la plupart de nos problèmes personnels, relationnels et sexuels.

liberté intérieure

Dans mon dernier article, je traitais de l’importance d’assumer nos différents choix. Maintenant, je vais surtout aborder la dimension que peut prendre la culpabilité dans nos vies et comment nous pouvons nous en libérer.

 

Qu’est-ce que la culpabilité ?

                La plupart du temps, nous nous sentons coupables quand nous sentons que nous avons fait quelque chose du mal, que ce soit envers quelqu’un d’autre ou envers soi-même. La culpabilité se rapproche aussi de la notion de regret. Parfois, nous voudrions tellement revenir en arrière dans notre vie et changer les choix que nous avions effectués à l’époque. Toutefois, ce type de pensée s’avère complètement inutile. Voici une croyance davantage dynamisante que vous pouvez adopter à la place : « Si je me fie aux données qui étaient à ma disposition lorsque j’ai dû faire mon choix, j’ai fait le mieux que j’ai pu pour réaliser le meilleur choix » Nous sommes humains et nous ne pouvons pas prévoir l’avenir. À quoi bon s’en vouloir si vous vous êtes engagés dans une relation de couple avec quelqu’un qui a mal évolué…Souvent, les données initiales fluctuent, à la fois pour le mieux ou pour le pire.

 

Reconnaître ce dont nous ne sommes pas responsables

                En fait, la plupart du temps, je crois que l’être humain détient de bonnes intentions. Pour se libérer de la culpabilité, j’encourage chacun à se demander : « Est-ce que mes intentions étaient bonnes et justes ? » Si la réponse est oui, pourquoi se morfondre dans des sentiments de culpabilité ? Souvent, nous nous sentons responsables des réactions émotionnelles des autres mais il faut garder en tête que ce sont les autres qui créent leur propre expérience et que celle-ci leur appartient. Parfois, ce sont eux qui ont des attentes irréalistes ou qui ont mal communiqués leurs besoins.

 

Le rôle du parent punitif

                Pour mieux comprendre notre relation avec notre culpabilité, nous devons prendre conscience du « parent punitif » que parfois nous portons. Qu’est-ce que le mode « parent punitif » ? C’est la voix critique d’un parent que nous avons introjecté durant notre enfance et qui reste en état de latence, même si celle-ci n’est plus utile pour un adulte autonome. Si vous aviez un parent très critique et sévère, il est alors possible que vous soyez également très exigeant envers vous-même et qu’ainsi, vous vous sentiez facilement coupable si vous n’atteignez pas vos standards ou ceux des autres. Pour changer les émotions qu’on ressent, il faut avant tout comprendre d’où cela provient !

 

Le mot de la fin

Finalement, je conseillerais aux gens qui se sentent souvent coupables de devenir moins exigeants envers eux-mêmes dans les différentes sphères de la vie et d’augmenter leur compassion et tolérance envers soi. Il s’avère important de se donner droit à l’imperfection et à l’erreur. Personne n’est parfait ! Vous verrez, plus vous apprendrez à être bienveillant et tolérant envers vous-même, plus vous le deviendrez avec les autres et vos relations ne s’en porteront que mieux ! À la prochaine pour un autre article.

culpa

Bonjour chers fidèles lecteurs ! Aujourd’hui, je vais aborder une problématique que je rencontre de plus en plus dans ma pratique clinique : La dépendance à la pornographie. Cette dépendance touche à la fois les adolescents, les jeunes adultes et les hommes d’âge mur. Beaucoup se débattent pour s’en sortir mais y arrivent difficilement. Qu’est-ce qui explique que ça peut être si difficile d’arrêter cette habitude ? Je crois qu’il est simplement très ardu de demander à quelqu’un d’arrêter de faire ce qui lui donne un très grand niveau de plaisir avec comme bonus un état altéré de conscience. C’est comme de retirer le jouet préféré d’un jeune enfant.

Première étape pour s’en sortir : contacter sa souffrancehonte porno

                Afin d’arrêter un comportement spécifique, il faut lui associer un grand niveau de souffrance. J’encourage les gens à se demander s’ils se sentent vraiment comblés après avoir consommé de la pornographie sur le net. Qu’est-ce que vous auriez pu faire à la place ? Est-ce que cette habitude vous rapproche ou vous éloigne de vos objectifs de vie ? Quel est l’impact de votre dépendance sur votre sexualité ? Le rôle du sexologue clinicien est d’amener l’être humain à se poser les bonnes questions pour accéder à une meilleure prise de conscience. Derrière chaque dépendance se cache une grande souffrance et il arrive un moment où l’on se dit : Assez ! Il est temps de changer.

Se donner un défi de 21 jours et s’y engager fortement

                Il est souvent mentionné dans la littérature que toute nouvelle habitude peut être acquise dans une période d’environ 21 jours. Je crois qu’il est plus facile de s’engager à ne plus consommer de pornographie pour une période de 3 semaines que pour toute la vie. En se fixant un objectif mesurable et réaliste, nous nous donnons davantage de chances de réussite. J’encourage souvent mes clients à écrire leurs buts et de les revoir régulièrement. Plus nous portons régulièrement attention à nos objectifs, plus notre comportement devient enclin à être en accord avec nos aspirations. Si le défi de 21 jours est réussi, je vous encourage alors de vous récompenser pour renforcer positivement cette nouvelle habitude. Ça peut être par exemple vous offrir un voyage ou un bon repas.

Prenez garde aux choix apparemment anodins !

                Dans tout type de dépendance, l’individu a tendance à se mettre inconsciemment dans des situations à risque. Je dis bien inconsciemment car d’un point de vue conscient, l’individu effectue ce que j’appelle un choix apparemment anodin. Pour ce qui est de la dépendance à la pornographie, cela peut être naviguer sur facebook et regarder longtemps les photos sexy de l’un(e) de nos ami(e)s. Ça peut être faire exprès de se défier en visionnant des sites pornographiques « par curiosité » mais sans se masturber. Ça peut être aussi cliquer sur un lien ou une fenêtre pop-up menant vers du contenu sexuel. Ces types de liens peuvent apparaître même en faisant des recherches normales sur le web. Tous ces exemples peuvent mener au comportement de dépendance et donc la renforcer. Si vous pouvez identifier vos « choix apparemment anodins », vous augmentez déjà les chances de gagner contre votre dépendance.

 

Et non le moindre, PRENEZ VOTRE VIE EN MAIN !

                Arrangez-vous pour ne plus avoir le temps de surfer sur les sites pornographiques ! Soyez occupé en intégrant des activités dans votre horaire. Si possible, sortez et rencontrez des gens. Pour les gens dépendants à la pornographie, il est d’autant plus important d’apprendre à bien socialiser. Fixes-vous des buts dans différentes sphères de votre vie et établissez un plan d’action pour les atteindre. En agissant de la sorte, il s’avère fort probable que votre vie vous comble davantage et que vous ressentiez moins le besoin de « fuir » dans la pornographie.

Il n’est jamais trop tard pour prendre sa vie en main. Il est difficile de tout régler soi-même. Bien sûr, nous pouvons y arriver seul mais cela est nettement plus facile et efficace avec l’aide d’un professionnel qualifié. Nous avons souvent besoin d’un coup de pouce pour que les choses changent. N’hésitez-pas à me contacter pour un rendez-vous. J’ai déjà vu et aidé plusieurs personnes dans votre situation.

Bonjour, si vous avez lu le premier article de ma série sur la confiance en soi, vous avez probablement ressenti un certain « boost » d’énergie tout comme vous avez eu en lisant d’autres ouvrages portant sur le développement personnel. On ressent également le même genre de motivation quand nous prenons des résolutions de nouvel an ou parfois aussi quand nous entamons une démarche thérapeutique.

                Ce qui s’avère problématique, c’est que l’être humain manque souvent de discipline et rate ainsi ses résolutions. À mon avis, l’acquisition d’une forte discipline constitue l’une des clefs de la confiance en soi. Seuls les êtres disciplinés sont vraiment libres. Les autres sont esclaves de leurs besoins et de leurs pulsions. Les gens manquant de discipline changent plus difficilement que les autres. Pour pouvoir acquérir de nouvelles habitudes de vie, il faut être prêt à fournir des efforts continus et faire preuve de discipline. La discipline, c’est quoi ? C’est avoir un contrôle suffisant sur soi afin que nos comportements soient en harmonie avec nos valeurs et aspirations. Un être discipliné qui prend la résolution de faire 30 minutes de jogging par jour s’organisera en conséquence et ira faire du jogging même la journée où la météo ne sera pas idéale. D’autres préféreront se trouver des excuses justifiant le non-respect de leurs résolutions.

                Autre mot clef : Courage ! Parfois, la vie nous demande de faire des choix difficiles et inconfortables. Par exemple, un jeune homme voulant s’améliorer avec les femmes devra faire preuve de courage et surpasser sa timidité. Faire preuve de courage, c’est être dans l’action, c’est aller chercher ce qu’on veut dans notre environnement. C’est foncer même si on a peur. Les gens manquant de courage sont paralysés par leurs peurs et évitent les défis de la vie.

                Finalement, la persévérance constitue un autre pilier d’une bonne confiance en soi. Il ne faut pas lâcher même si on ne progresse pas aussi vite qu’on le souhaiterait. En fait, un processus de développement personnel comporte des hauts et des bas. Ce n’est pas une ligne droite !

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Beaucoup de gens auraient abandonné dans l’un des creux illustré sur le graphique ci-dessus. Au début, on est motivé car on sent que l’on progresse. Toutefois, la vie nous envoie parfois des épreuves qui font que notre développement personnel devienne plus difficile. Cela explique la perte de momentum que nous voyons sur le graphique. La plupart abandonnent quand ils sentent une régression. Toutefois, l’individu persévérant continuera et saura qu’il atteindra un niveau plus haut à long terme. Un creux peut même devenir une opportunité pour se propulser vers de plus hauts sommets. Dans un couple, cela correspondrait au rôle du conflit qui est souvent perçu comme négatif mais qui, bien utilisé, peut permettre aux partenaires de mieux se rapprocher et mieux connaître leurs attentes respectives.

Dans mon prochain article, je parlerai davantage de confiance relationnelle et de confiance sexuelle !

Bonjour,

Je vais débuter une série de trois articles portant sur la confiance en soi. Je crois que presque chacun d’entre nous aspire à atteindre la meilleure version de lui-même. Je n’ai jamais entendu quelqu’un me dire qu’il souhaitait avoir moins confiance en lui ! Je ne prétends pas détenir une recette miracle pour que vous deveniez super confiants du jour au lendemain mais je crois fortement pouvoir semer quelques graines en vous, qui pourront potentiellement vous inspirer et vous propulser vers un niveau de confiance en soi plus élevé.

Tout d’abord, j’aimerais présenter un concept que j’aborde souvent avec mes clients en thérapie. Beaucoup de gens sont guidés par leurs peurs alors qu’ils devraient être guidés par leurs désirs ! Concept d’une importance capitale et super simple. Souvent, les gens qui n’ont pas beaucoup confiance en eux sont de nature anxieuse et pensent beaucoup à leurs peurs. Plus précisément, ils pensent à des scénarios dont la réalisation n’est pas souhaitable. Beaucoup de conséquences négatives empoisonnent la vie des gens anxieux :

  • Difficulté à s’affirmer (l’individu anxieux craint la réaction de l’autre)
  • Tensions musculaires (l’individu se met en état d’alerte car il perçoit le danger autour de lui)
  • Procrastination (on a peur de prendre nos responsabilités, donc on les repousse)
  • Zone de confort restreinte (la peur fait en sorte que nous ne prenons pas de risques)
  • Difficulté à tolérer l’intimité (on a peur d’être blessé ou abandonné dans la relation)
  • Difficultés sexuelles (créées par les tensions musculaires et la difficulté à lâcher prise)

 

Vous pouvez ainsi constater à quel point la peur limite nos vies ! Je vous invite à consulter un article que j’ai déjà écrit abordant la peur

                Afin de changer, il faut évidemment aller au-delà de la théorie et prendre de nouvelles habitudes comportementales. Je vous invite à réfléchir à la question suivante : Comment, dans mon quotidien, pourrais-je chaque jour augmenter ma confiance en soi ? Avant de répondre à cette question, je vous invite à considérer quelques avantages d’une meilleure confiance en soi :

  • Plus grande facilité à s’affirmer et à vivre authentiquement. Voir mon article sur l’authenticité.
  • Meilleure relaxation car nous nous sentons moins menacés par les autres et notre environnement
  • Plus grand sentiment de satisfaction car quelqu’un de confiant se réalise davantage et est plus productif dans son quotidien
  • Plus grand sentiment de liberté. Il y a davantage d’options possibles car la zone de confort de l’individu confiant s’avère élargie
  • Meilleure connaissance de soi-même car davantage d’expériences sont tentées. Il est plus facile de différencier ce qu’on aime de ce qu’on n’aime pas.confiance-en-soi-2
  • Meilleure communication dans le couple
  • Plus grand sentiment de sécurité dans ses relations affectives
  • Plus grande satisfaction sexuelle

 

Je crois qu’améliorer significativement sa confiance en soi constitue un travail à long terme où il ne faut pas abandonner en chemin et se dire que ça ne vaut pas la peine. Il est souvent mentionné dans la littérature qu’acquérir une nouvelle habitude demande environ 21 jours. J’y crois pour avoir déjà tenté et réussi l’expérience dans certains domaines de ma vie. Voici quelques idées qui pourraient vous inspirer :

 

S’organiser pour être fier de soi à la fin de la journée

Je vous invite à vous poser les questions suivantes en vous réveillant le matin : Qu’est-ce que j’aimerais accomplir aujourd’hui ?  Qu’est-ce qui ferait la différence pour que je me sente vraiment satisfait de moi-même à la fin de la journée ? Ici, le but est de s’assurer de profiter le plus possible de la vie et de donner notre maximum pour atteindre nos objectifs !

Méditer

Prenez 10 minutes par jour et méditez. Cela vous aidera à être moins envahi par des pensées négatives et réduira vos tensions musculaires. Vous pouvez programmer une alarme avec votre cellulaire ou un cadran pour vous alerter lorsque le temps nécessaire à la méditation sera écoulé.

Quitter sa zone de confort progressivement

Je vous invite à prendre en note des actions que vous aimeriez accomplir mais qui vous font peur. Sur une échelle de 1 à 10, évaluez le niveau de difficulté de chacune de ces missions. Commencez par faire la plus facile et progressivement, augmentez le niveau de difficulté. Ici, nous parlons de désensibilisation systématique tel que présenté dans l’approche cognitivo-comportementale

L’arrêt de pensée

À chaque fois que vous vous observez en train de penser négativement, dites-vous « STOP ! » et ramenez-vous au moment présent. Soyez en mode solution à chaque fois qu’un problème se présente.

Si vous vous considérez comme peu confiant de façon générale ou dans certaines sphères de votre vie, je vous conseille de prendre la décision de travailler là-dessus dès maintenant et de surtout focaliser sur des moyens de changement que vous pouvez intégrer à votre quotidien. Cet été, je préparerai un mini document portant sur le sujet que je donnerai gratuitement sur demande à tous ceux qui viennent me consulter que ce soit pour de la thérapie, du coaching ou de la croissance personnelle.

Pour finir, je dirais que quelqu’un qui n’est pas bien avec lui-même ne pourra s’épanouir dans ses relations ou sa vie sexuelle. Mon livre « L’Essentiel » pourrait vous intéresser également :

À bientôt pour la seconde partie de cet article !

Salut, Je suis heureux d’avoir complété mon projet de ebook. Il est en vente maintenant sur mesacosan et icoachstore. Il est intitulé « L’Essentiel » car il se veut court et pratique. J’ai vraiment eu une phase d’inspiration créatrice cette année grâce à laquelle je peux vendre maintenant un ebook de 85 pages où je présente plusieurs réflexions et exercices pratiques sous forme de programme de développement personnel. Si vous voulez m’encourager, vous pouvez l’acheter ou le partager. Si vous êtes intervenant, vous pouvez en parler à vos clients. Si nous faisons les actions nécessaires par la suite, je crois qu’un bon livre a le potentiel de nous inspirer et surtout de nous motiver au changement.
l'essentiel
Voici 2 liens pour y accéder:
http://www.mesacosan.com/developpement-personnelmon-ebook-l-essentiel-officiellement-en-vente-a3162.html

http://www.icoachstore.com/developpement-personnel/l-essentiel-e40.html

l'essentielLa vague représente le cycle de contact émotionnel

La lumière représente l’espoir

Les montagnes représentent l’atteinte de nouveaux sommets

 

Voici des ingrédients clés que contiendront mon nouveau ebook

 

Sortie officielle d’ici le 15 août

Bonjour,

J’annonce en primeur la sortie prochaine d’un ebook que j’écrirai pour vous. D’ici l’automne, vous pourrez acheter le ebook sur « icoachstore », plate-forme web en développement personnel (http://www.icoachstore.com/). Ce livre se nommera « L’essentiel ».

Pourquoi ? Parce qu’il contiendra l’essentiel. J’ai lu plusieurs dizaines de livres en développement personnel et psychologie et j’ai constaté que tous les bons ouvrages ont des points communs, des concepts qui font LA DIFFÉRENCE !

Et c’est mon but ! Rédiger un court ebook qui avec peu d’efforts de lecture, pourra faire une différence dans votre vie. Ce court ebook contiendra des éléments pour vous motiver et vous pousser à l’action.

Il y aura 3 chapitres forts simples

1. Être bien avec soi-même

2. Être bien avec les autresindex

3. Être bien dans sa sexualité

Quand on lit de tels ouvrages, parfois il suffit de seulement une page, qui, à elle seule (suivie des actions nécessaires), engendra d’énormes changements.

Voilà, c’est avec enthousiasme que je me lance dans ce projet d’écriture et je vous reviendrai sous peu.

Pierre

Beaucoup d’individus, pour gérer leurs émotions négatives, recourent à l’abus de substances. Nommons par exemple la cocaïne, la marijuana, l’alcool et les médicaments. Parfois, ce sera la nourriture qui sera consommée compulsivement et pour d’autres, tel que décrit dans mon article précédent, ce sera le sexe qui deviendra l’objet d’une dépendance.

Comment se sortir d’une dépendance ? Premièrement, je dois mentionner que ce n’est pas facile et que cela exige une détermination importante. Je vais ici dévoiler quelques stratégies intéressantes afin de faciliter le processus de changement.

Un peu d’entretien motivationnel

Il s’avère pertinent de se questionner sur les gains et les inconvénients associés à notre dépendance. Quels sont mes bénéfices à consommer ? Qu’est-ce que je gagnerais à réduire ou arrêter ma consommation ? Quelles seront les conséquences dans le futur si je continue à consommer ? Sur une échelle de 1 à 10, quelle est mon niveau de motivation pour changer ? Comment pourrais-je faire passer ma motivation de 5/10 à 6/10 ? Etc…

Comprendre les causes

Souvent, voire presque toujours, des problèmes émotifs sont à l’origine d’une problématique de dépendance. Par exemple, certains vont consommer davantage d’alcool suite à une rupture, une perte d’emploi ou une journée stressante au travail. L’abus de substances devient une stratégie d’adaptation dont la fonction est l’évitement d’émotions négatives. Ainsi, la solution constitue l’adoption de meilleures stratégies de gestion de stress et de résolution de problèmes. L’individu doit apprendre à faire face à son problème pour le résoudre et non utiliser des stratagèmes d’évitement.

Parfois, les causes sont plus profondes. Ça peut être un sentiment de vide, de manque affectif…Chez d’autres sujets, c’est l’estime de soi qui est détruite…Ici, une psychothérapie est souvent indiquée pour agir directement sur les causes du problème et non focaliser uniquement sur le symptôme

L’importance du contrôle de soi et de la discipline

Pour se sortir d’une addiction, une stratégie incontournable constitue la tolérance de l’inconfort. Ce que j’entends, c’est que l’être humain doit privilégier l’atteinte d’un objectif important à long terme plutôt qu’une gratification immédiate.

Un truc pertinent représente le choix d’un comportement alternatif. Quand j’ai envie de consommer, qu’est-ce que je pourrais faire à la place ? Ainsi, on peut façonner un nouveau conditionnement progressivement.

Tolérer les rechutes

Les rechutes sont chose commune chez les gens affectés par une dépendance. Le danger est de succomber à la culpabilité engendrée par le rechute car un cercle vicieux peut ainsi s’enclencher (pour gérer la culpabilité, l’individu va consommer de nouveau et se sentir encore davantage coupable). Il s’avère plutôt avantageux de chercher à espacer ces périodes de rechute car elles sont difficilement évitables. Construire un graphique illustrant notre consommation selon le temps peut constituer un outil intéressant pour une thérapie

Se récompenser

Évidemment, puisque la motivation est à mon avis l’élément le plus important, il faut chercher à la maintenir tout au long du processus de changement. Si l’individu se donne ponctuellement de petites récompenses après les périodes réussies d’abstinence ou de réduction de consommation, il y a une connexion positive qui se construit entre abstinence et plaisir !

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Comme mot de la fin, je dirais que plus quelqu’un a de besoins, moins il est libre, moins il peut créer sa propre vie ! Raison de plus pour s’affranchir de ses dépendances !

 

-Parler de soi, c’est résister, c’est s’empêcher de faire l’expérience de soi (Perls)

 

Le thérapeute pratiquant la gestalt doit faire preuve de présence et de créativité. Le but est de créer un « plein contact » thérapeutique avec le client. La relation thérapeutique devient le principal vecteur de changement. Afin de clarifier ce que représente la gestalt, je vais vous en présenter deux techniques :

La chaise vide

Ici, le thérapeute demande au client d’imaginer qu’une personne importante se trouve sur la chaise vide. Ensuite, le but est que le client s’exprime directement à cette personne. Cette technique est pratique pour les clients qui ont des « gestalts inachevées » en lien avec des relations passées ou actuelles. Ça peut être par exemple le jeune homme qui n’a pas encore eu l’opportunité d’exprimer sa colère à sa mère. Perls, le créateur de la gestalt, précise que le but n’est pas de faire revivre le traumatisme tel qu’il s’est déroulé mais de le revivre dans l’ici et maintenant.

L’avantage de cette technique constitue le fait qu’elle est plus fluide. Pourquoi ? En parlant directement à la personne imaginée sur la chaise vide, une expérience relationnelle est vécue. Il y a à la fois prise de conscience, énergétisation et action. Le cycle de contact peut s’achever ainsi. À l’inverse, un client qui « raconte » son expérience en parlant de lui comme s’il était maintenant spectateur résiste en utilisant un mécanisme de projection. Il évite l’awareness en repoussant l’émotion vers l’extérieur.

 

Psychodrame

Ici, le but est de s’exprimer librement à travers le jeu de rôle. Cette technique a énormément de potentiel dans le sens qu’elle peut permettre de désinhiber le client, faire sortir le contenu qui était refoulé. Présenté sous forme de jeu, cette technique peut être utilisée en thérapie de groupe ou en thérapie individuelle dans la mesure où le thérapeute ait un côté artiste ! Ici, encore une fois, il y a expérience vécue et non expérience racontée. Le psychodrame peut également servir au client qui a peur d’aller en entrevue d’embauche en permettant au client une immersion dans des conditions sécuritaires. Le thérapeute jouerait ici le rôle du recruteur par exemple.

De plus, le psychodrame peut permettre de changer des scénarios répétitifs dans la vie du client en jouant une scène complètement différente ! C’est en vivant qu’on change, pas en intellectualisant.

 

Pour clore ma série sur la gestalt, je vais présenter des pistes d’intervention pour quelques résistances énumérées dans le texte précédent.

Introjection : Ici, on doit amener le client vers une plus grande subjectivité. Cela se fait par un travail identitaire et un regard critique sur les normes sociales en place. Souvent, le client vit une peur d’être marginalisé s’il se différencie soit de sa famille d’origine, soit de la société. De fil en aiguille, moins le client introjectera, plus il deviendra lui-même et plus il sera authentique.

Projection : Ici, un travail doit être effectué sur la donnée existentielle de la responsabilisation. Pour que le client puisse devenir un être libre, il doit assumer la responsabilité de qui il est et de devoir tolérer une culpabilité s’il agit contre ses normes (veuillez noter que si le client introjecte et projette, il faut d’abord le remettre en contact avec ses propres normes). Le client doit cesser de blâmer l’extérieur et assumer la responsabilité de sa vie.

Rétroflexion : Ici, un travail doit être fait sur les inhibitions du client. La technique de la chaise vide pourra être utile tout comme l’immersion dans un psychodrame.

Déflexion : Ici, le mécanisme de défense a souvent des bénéfices secondaires. Il sera bien de les explorer pour voir s’ils sont supérieurs aux désavantages découlant de l’utilisation de la résistance. Je pense à l’artiste qui se sert de son énergie sexuelle pour stimuler sa créativité…Parfois, l’être humain choisit consciemment la déflexion. Un autre exemple, c’est l’employé qui se défoule sur un « punching bag » plutôt que frapper son propre patron qui l’a mis en colère

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Voilà, j’aimerais que les prochaines années soient accompagnées d’innovation dans le domaine de la psychothérapie et la santé mentale. Je crois qu’un courant comme la gestalt représente une source importante d’inspiration et je m’engage personnellement à tenter de faire preuve d’audace et de voir comment je peux contribuer à des nouveaux courants. Il ne faut pas se lier les mains et se contraindre seulement aux vieilles recettes !

Au plaisir de répondre à vos questions ou de lire vos commentaires. Je l’apprécie toujours.