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Bonjour, beaucoup de gens croient que les sphères d’intervention du sexologue clinicien sont assez limitées, c’est-à-dire à l’aspect « génital » de la sexualité humaine. En fait, le domaine de la sexologie est très vaste et consulter un sexologue représente souvent une option pouvant répondre à plusieurs de vos besoins. De plus, dorénavant, la plupart des sexologues cliniciens ont ou auront sous peu leur permis de psychothérapeute, ce qui élargit encore davantage leur champ de compétences.

Chaque sexologue utilise une approche qui lui est spécifique.

De mon côté, je privilégie surtout l’approche humaniste existentielle et la thérapie des schémas, deux démarches qui permettent d’aborder une problématique véritablement en profondeur. Par exemple, dans l’approche humaniste existentielle, j’essaie de voir ce qui, dans la manière d’être de mon client, peut occasionner des problèmes relationnels et sexuels. Ainsi, une difficulté à lâcher-prise dans la vie pourrait occasionner des blocages sexuels.

                Au volet thérapeutique, j’aime également y intégrer une dimension de coaching, qui ajoute du pragmatisme à la démarche. Pour ce faire, j’utilise l’approche orientée vers les solutions et des techniques de fixation d’objectifs. Pour moi, il s’avère essentiel que mon client sente qu’il avance dans le processus thérapeutique. Découper un grand objectif thérapeutique en sous-objectifs peut être très motivant.

Le sexologue est un professionnel très polyvalent

Un sexologue peut intervenir auprès de nombreuses problématiques considérant ses grandes connaissances en psychologie. Par exemple, j’aide régulièrement des gens à prendre conscience de leurs « patterns » et de décortiquer ceux-ci. Quels sont les déclencheurs ? Comment prévenir un comportement problématique ? Qu’est-ce qui peut être fait quotidiennement ou hebdomadairement pour combattre cette mauvaise habitude ?

                La plupart des sexologues ont également des spécialisations connexes. De mon côté, je travaille également comme consultant en post-traumatismes en milieu organisationnel et j’ai beaucoup d’expérience pour intervenir auprès de différents problèmes de santé mentale : dépression, anxiété, troubles de personnalité, troubles obsessionnels compulsifs, etc…J’interviens également régulièrement à titre de conférencier pour différentes organisations.

Quelques réflexions

Voilà, mon but n’est pas de rabaisser les autres professionnels en santé mais simplement de démystifier le travail des sexologues qui s’avère parfois l’objet de préjugés. Quand on y pense, le sujet de la sexualité est tabou et cela peut engendrer un manque d’ouverture d’esprit. Dans les prochaines années, le rôle des sexologues (éducateurs, chercheurs ou cliniciens) continuera d’être primordial. Voici différents défis sociaux :

  • Le taux de divorce est très élevé tout comme les coûts économiques qui y sont rattachés
  • De plus en plus de gens ont recours aux antidépresseurs pour régler leurs problèmes alors qu’ils gagneraient probablement à s’engager dans une psychothérapie
  • Il y a encore beaucoup de mortalité dans le monde liée au VIH-SIDA
  • Beaucoup de jeunes ont de grands problèmes identitaires et d’estime de soi. Il devient maintenant ardu de définir des repaires
  • De plus en plus d’hommes deviennent dépendants à la pornographie et certains d’entre eux en développement une dysfonction érectile
  • Beaucoup de femmes peinent à se remettre des impacts d’un abus sexuel
  • Avec une société axée sur la performance et le paraître, beaucoup trop d’êtres humains ont du mal à s’accepter.

Le défi est grand mais il en vaut la peine !

Il est parfois difficile de demander de l’aide. Si vous voulez consulter, vous trouverez mes coordonnées ici. Je commence toujours par une évaluation de deux ou trois rencontres afin de m’assurer que je peux vous aider.

Bonjour, voici mon dernier article de ma trilogie sur la confiance en soi. Les deux premiers donnent surtout des pistes pour être bien avec soi-même d’abord tandis que le présent article vous outillera dans vos interactions avec les autres.

                Dans une relation interpersonnelle, l’un des grands défis est de trouver un équilibre entre le « je », le « tu » et le « nous ». Ainsi, il s’avère essentiel de se donner de la place pour exister dans la relation, et ce, sans oublier l’autre avec lequel nous sommes en relation.

 

L’arrogance n’est pas de la confiance

À mon avis, confiance en soi et arrogance sont loin d’être des synonymes. Dans leurs relations, certains individus s’affirmeront beaucoup mais parfois, de manière démesurée. Il est bénéfique et sain d’affirmer ses besoins et désirs dans la relation mais nous devons le faire en étant à l’écoute de l’autre et accepter, le cas échéant, les limites de celui-ci.

 

L’importance de la communication

Selon moi, une grande confiance en soi dans ses relations se traduit par de fortes habiletés de communication alliées à une forte estime de soi. L’individu confiant saura tolérer suffisamment son anxiété pour confronter l’autre si cela s’avère nécessaire tandis que quelqu’un d’anxieux préférera éviter de confronter et continuera de subir des comportements qui le dérangent. L’individu confiant saura également communiquer de façon claire et directe sans passer par de multiples détours. L’un des grands avantages à communiquer sainement dans un couple est que ça nous permet de mieux connaître les désirs et limites de notre partenaire. Oui, communiquer sur les « vraies affaires » peut s’avérer anxiogène mais c’est la seule façon de vraiment nous exposer à notre partenaire et assurer une confiance véritable dans le couple.

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L’intention derrière la communication

Pour vous aider à communiquer, demandez-vous intérieurement : « quelle est mon intention ? » Est-ce de mieux comprendre mon partenaire ? Est-ce de lui faire part d’un désir ? Est-ce de lui exprimer un malaise ? Si votre intention est claire dans votre tête, il vous sera plus aisé de communiquer de façon claire et articulée.

 

Comment ces concepts s’appliquent à la sexualité ?

Pour bénéficier d’une sexualité épanouie, vous devez être bien d’abord avec vous-même et avec votre partenaire. Il peut parfois s’avérer ardu de communiquer nos préférences sexuelles à notre partenaire. Nous avons peur d’être jugés ou que celui-ci nous rejette. Parfois, nous ressentons également de la honte par rapport à la sexualité. Dans d’autres cas, nous avons peur de communiquer nos insatisfactions à notre partenaire car nous ne voulons pas « nuire » à la relation. Si vous évitez de parler de sexualité dans votre couple, vous serez confrontés à de l’homéostasie non productive, c’est-à-dire à une non-évolution de votre couple en termes plus simples (j’avais appris le terme homéostasie non productive dans mes cours de maîtrise à l’université et je ne l’ai pas oublié !). Je crois profondément que ça vaut la peine d’aller chercher le potentiel maximum dans son couple, et ce, à tous les niveaux ! Pour résumer, voici ce qui vous aidera à vous sentir davantage confiant sexuellement dans le cadre d’une relation de couple :

  • Avoir le courage de communiquer vos préférences sexuelles ou vos insatisfactions sexuelles
  • Être à l’écoute de l’autre et accepter ses limites
  • Chercher des solutions gagnant-gagnant
  • Se laisser aller dans sa sexualité et dépasser sa peur d’être jugé

 

Si vous sentez de l’inconfort dans vos relations et votre sexualité, vous pouvez également décider de consulter un sexologue clinicien qualifié. J’offre mes services dans la région de Montréal : Prendre un rendez-vous.

Bonjour, si vous avez lu le premier article de ma série sur la confiance en soi, vous avez probablement ressenti un certain « boost » d’énergie tout comme vous avez eu en lisant d’autres ouvrages portant sur le développement personnel. On ressent également le même genre de motivation quand nous prenons des résolutions de nouvel an ou parfois aussi quand nous entamons une démarche thérapeutique.

                Ce qui s’avère problématique, c’est que l’être humain manque souvent de discipline et rate ainsi ses résolutions. À mon avis, l’acquisition d’une forte discipline constitue l’une des clefs de la confiance en soi. Seuls les êtres disciplinés sont vraiment libres. Les autres sont esclaves de leurs besoins et de leurs pulsions. Les gens manquant de discipline changent plus difficilement que les autres. Pour pouvoir acquérir de nouvelles habitudes de vie, il faut être prêt à fournir des efforts continus et faire preuve de discipline. La discipline, c’est quoi ? C’est avoir un contrôle suffisant sur soi afin que nos comportements soient en harmonie avec nos valeurs et aspirations. Un être discipliné qui prend la résolution de faire 30 minutes de jogging par jour s’organisera en conséquence et ira faire du jogging même la journée où la météo ne sera pas idéale. D’autres préféreront se trouver des excuses justifiant le non-respect de leurs résolutions.

                Autre mot clef : Courage ! Parfois, la vie nous demande de faire des choix difficiles et inconfortables. Par exemple, un jeune homme voulant s’améliorer avec les femmes devra faire preuve de courage et surpasser sa timidité. Faire preuve de courage, c’est être dans l’action, c’est aller chercher ce qu’on veut dans notre environnement. C’est foncer même si on a peur. Les gens manquant de courage sont paralysés par leurs peurs et évitent les défis de la vie.

                Finalement, la persévérance constitue un autre pilier d’une bonne confiance en soi. Il ne faut pas lâcher même si on ne progresse pas aussi vite qu’on le souhaiterait. En fait, un processus de développement personnel comporte des hauts et des bas. Ce n’est pas une ligne droite !

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Beaucoup de gens auraient abandonné dans l’un des creux illustré sur le graphique ci-dessus. Au début, on est motivé car on sent que l’on progresse. Toutefois, la vie nous envoie parfois des épreuves qui font que notre développement personnel devienne plus difficile. Cela explique la perte de momentum que nous voyons sur le graphique. La plupart abandonnent quand ils sentent une régression. Toutefois, l’individu persévérant continuera et saura qu’il atteindra un niveau plus haut à long terme. Un creux peut même devenir une opportunité pour se propulser vers de plus hauts sommets. Dans un couple, cela correspondrait au rôle du conflit qui est souvent perçu comme négatif mais qui, bien utilisé, peut permettre aux partenaires de mieux se rapprocher et mieux connaître leurs attentes respectives.

Dans mon prochain article, je parlerai davantage de confiance relationnelle et de confiance sexuelle !

Bonjour,

Je vais débuter une série de trois articles portant sur la confiance en soi. Je crois que presque chacun d’entre nous aspire à atteindre la meilleure version de lui-même. Je n’ai jamais entendu quelqu’un me dire qu’il souhaitait avoir moins confiance en lui ! Je ne prétends pas détenir une recette miracle pour que vous deveniez super confiants du jour au lendemain mais je crois fortement pouvoir semer quelques graines en vous, qui pourront potentiellement vous inspirer et vous propulser vers un niveau de confiance en soi plus élevé.

Tout d’abord, j’aimerais présenter un concept que j’aborde souvent avec mes clients en thérapie. Beaucoup de gens sont guidés par leurs peurs alors qu’ils devraient être guidés par leurs désirs ! Concept d’une importance capitale et super simple. Souvent, les gens qui n’ont pas beaucoup confiance en eux sont de nature anxieuse et pensent beaucoup à leurs peurs. Plus précisément, ils pensent à des scénarios dont la réalisation n’est pas souhaitable. Beaucoup de conséquences négatives empoisonnent la vie des gens anxieux :

  • Difficulté à s’affirmer (l’individu anxieux craint la réaction de l’autre)
  • Tensions musculaires (l’individu se met en état d’alerte car il perçoit le danger autour de lui)
  • Procrastination (on a peur de prendre nos responsabilités, donc on les repousse)
  • Zone de confort restreinte (la peur fait en sorte que nous ne prenons pas de risques)
  • Difficulté à tolérer l’intimité (on a peur d’être blessé ou abandonné dans la relation)
  • Difficultés sexuelles (créées par les tensions musculaires et la difficulté à lâcher prise)

 

Vous pouvez ainsi constater à quel point la peur limite nos vies ! Je vous invite à consulter un article que j’ai déjà écrit abordant la peur

                Afin de changer, il faut évidemment aller au-delà de la théorie et prendre de nouvelles habitudes comportementales. Je vous invite à réfléchir à la question suivante : Comment, dans mon quotidien, pourrais-je chaque jour augmenter ma confiance en soi ? Avant de répondre à cette question, je vous invite à considérer quelques avantages d’une meilleure confiance en soi :

  • Plus grande facilité à s’affirmer et à vivre authentiquement. Voir mon article sur l’authenticité.
  • Meilleure relaxation car nous nous sentons moins menacés par les autres et notre environnement
  • Plus grand sentiment de satisfaction car quelqu’un de confiant se réalise davantage et est plus productif dans son quotidien
  • Plus grand sentiment de liberté. Il y a davantage d’options possibles car la zone de confort de l’individu confiant s’avère élargie
  • Meilleure connaissance de soi-même car davantage d’expériences sont tentées. Il est plus facile de différencier ce qu’on aime de ce qu’on n’aime pas.confiance-en-soi-2
  • Meilleure communication dans le couple
  • Plus grand sentiment de sécurité dans ses relations affectives
  • Plus grande satisfaction sexuelle

 

Je crois qu’améliorer significativement sa confiance en soi constitue un travail à long terme où il ne faut pas abandonner en chemin et se dire que ça ne vaut pas la peine. Il est souvent mentionné dans la littérature qu’acquérir une nouvelle habitude demande environ 21 jours. J’y crois pour avoir déjà tenté et réussi l’expérience dans certains domaines de ma vie. Voici quelques idées qui pourraient vous inspirer :

 

S’organiser pour être fier de soi à la fin de la journée

Je vous invite à vous poser les questions suivantes en vous réveillant le matin : Qu’est-ce que j’aimerais accomplir aujourd’hui ?  Qu’est-ce qui ferait la différence pour que je me sente vraiment satisfait de moi-même à la fin de la journée ? Ici, le but est de s’assurer de profiter le plus possible de la vie et de donner notre maximum pour atteindre nos objectifs !

Méditer

Prenez 10 minutes par jour et méditez. Cela vous aidera à être moins envahi par des pensées négatives et réduira vos tensions musculaires. Vous pouvez programmer une alarme avec votre cellulaire ou un cadran pour vous alerter lorsque le temps nécessaire à la méditation sera écoulé.

Quitter sa zone de confort progressivement

Je vous invite à prendre en note des actions que vous aimeriez accomplir mais qui vous font peur. Sur une échelle de 1 à 10, évaluez le niveau de difficulté de chacune de ces missions. Commencez par faire la plus facile et progressivement, augmentez le niveau de difficulté. Ici, nous parlons de désensibilisation systématique tel que présenté dans l’approche cognitivo-comportementale

L’arrêt de pensée

À chaque fois que vous vous observez en train de penser négativement, dites-vous « STOP ! » et ramenez-vous au moment présent. Soyez en mode solution à chaque fois qu’un problème se présente.

Si vous vous considérez comme peu confiant de façon générale ou dans certaines sphères de votre vie, je vous conseille de prendre la décision de travailler là-dessus dès maintenant et de surtout focaliser sur des moyens de changement que vous pouvez intégrer à votre quotidien. Cet été, je préparerai un mini document portant sur le sujet que je donnerai gratuitement sur demande à tous ceux qui viennent me consulter que ce soit pour de la thérapie, du coaching ou de la croissance personnelle.

Pour finir, je dirais que quelqu’un qui n’est pas bien avec lui-même ne pourra s’épanouir dans ses relations ou sa vie sexuelle. Mon livre « L’Essentiel » pourrait vous intéresser également :

À bientôt pour la seconde partie de cet article !

Bonjour à tous,

Suite à mon dernier article traitant des « amis avec bénéfices », je vous invite maintenant à explorer une autre réalité, c’est-à-dire les relations amoureuses de type platonique. Une relation platonique, par définition, est dépourvue de relations charnelles.

Est-ce possible en 2015 ? Ma réponse serait oui mais à certaines conditions. Tout d’abord, je dois préciser que ce sont surtout des motifs moraux et religieux qui font que certaines personnes préfèrent ne pas s’engager dans des relations sexuelles, notamment avant le mariage. Ici, l’Individu s’accroche à ses valeurs et réprime donc ses pulsions sexuelles. D’autres auront recours à la sublimation (décharger son énergie via des activités professionnelles, sportives ou créatives). Je crois que l’utilisation de mécanismes de défense sera surtout essentielle pour les gens ayant un niveau significatif de désir sexuel à la base. D’autres ont plutôt une identité sexuelle peu développée, soit par manque d’intérêt ou manque d’expérience. À l’extrême, certains se qualifient comme asexués, c’est-à-dire sans aucun désir sexuel. Pour ces gens-là, une relation amoureuse sans sexualité sera vécue comme davantage naturelle et moins frustrante. Toutefois, un « animal pulsionnel » sommeille chez la plupart d’entre nous et comme je l’avais expliqué dans mon précédent article, nous avons avantage à extérioriser nos envies afin d’assurer la fluidité du cycle de contact. Ainsi, il est à mon avis malsain d’être avec un partenaire que l’on désire et de se priver de relations sexuelles avec celui-ci.

Toutefois, l’amour s’avère une notion beaucoup plus profonde que le simple désir sexuel. Quand nous voyons quelqu’un, voici différents paramètres qui entrent en ligne de compte :

Beauté : L’évaluation générale que nous nous faisons du physique de l’autre selon nos préférences et critères. Ce sera un facteur majeur au niveau de la première impression qu’on se forgera.

Charme / personnalité : Parfois, nous trouvons l’autre mignon(ne) sans nécessairement le trouver sexy. Nous sommes touchés par l’autre, charmés. Le fait de rencontrer quelqu’un et de le trouver très sympathique. Le sens de l’humour entre dans cette catégorie tout comme le romantisme.

Sex appeal : Nous sommes attirés par l’autre surtout à cause de son magnétisme sexuel. Un homme dégageant beaucoup de confiance gagnera des points dans cette catégorie alors qu’une femme, c’est en se présentant de manière plutôt sexuelle et séductrice.

Évidemment, comme je l’avais souligné dans mon précédent article, ce sont l’intimité relationnelle, la passion et l’engagement qui forment le triangle de l’amour mais je dirais que la beauté, le charme et le sex appeal de l’autre agiront comme catalyseurs ! Avez-vous déjà sorti avec quelqu’un que vous n’avez trouvé ni beau, ni charmant et ni sexy ? À mon avis, iAVT_Platon_4949l faut au moins l’une de ces 3 conditions, et ce, même pour l’amour platonique.

En fait, pour les couples qui n’ont pas de relations sexuelles, leurs bases doivent reposer sur d’autres aspects que la sexualité. Parfois, c’est un profond attachement qui nous lie à l’autre, une grande bienveillance qui est réciproque. Beaucoup sont amoureux de leur partenaire, le trouvent charmant mais ne l’investissent pas sur le plan sexuel.

En guise de conclusion, je dirais donc que tout dépend de la façon dont nous nous percevons et dont nous percevons notre amoureux. Une relation amoureuse platonique est saine à mon avis seulement si les 3 conditions suivantes sont respectées :

  • Je ne me perçois pas comme quelqu’un ayant de grands besoins sexuels
  • Je ne suis pas attiré sexuellement par mon partenaire et vice-versa
  • Mon partenaire n’a pas de grands besoins sexuels

Et voilà ! Je vous invite à exprimer vos opinions ou à me poser des questions. À la prochaine pour un autre article !

               En 2015, les relations de type “fuck friend” ou “ami avec privilèges » semblent de plus en plus répandues. Que penser de ce mode relationnel ? Est-ce pour ou contre vos valeurs ? Dans cet article, je vais présenter mon point de vue de sexologue clinicien sur la question.

                Dans ce type de relations, on a souvent deux individus consentants qui souhaitent combler leurs besoins sexuels et ce, sans engagement émotionnel. Jusqu’ici, rien de mal…L’être humain est libre après tout. Toutefois, comme vous vous en doutez, ce type de relation peut devenir dangereux si vous vous attachez trop à votre partenaire sexuel et que ce dernier ne soit pas sur la même longueur d’onde que vous. Il y aurait ainsi un décalage au niveau des attentes de chacun. Voilà une condition essentielle à ne pas briser pour qu’une amitié avec bénéfices fonctionne, c’est-à-dire l’importance d’être sur la même longueur d’onde que son partenaire au niveau du statut de la relation.

                Ce type de relations, malgré ses avantages importants, représente un défi pouvant s’avérer colossal pour quelqu’un manquant de confiance en lui. Comment réagiriez-vous en apprenant que votre amant vous quitte car il est nouvellement en couple avec quelqu’un d’autre ? Je crois qu’il faut en tout temps être prêt à accepter ce scénario si vous considérez ce type de relations sans attache. Justement, il n’y a pas d’attache ! Chaque partenaire garde sa liberté et reste ouvert aux autres options disponibles dans son environnement. Ainsi, il faut éviter de trop s’attacher ou bien de se rabaisser si notre amant met fin à la relation.

                Maintenant, je vous invite à réfléchir à la question suivante : Comment devenons-nous amoureux de quelqu’un ? Ou si vous préférez : Comment TOMBONS-nous en amour ? J’insiste sur le verbe tomber car il implique un lâcher prise, une absence de contrôle. À mon avis, nous sommes amoureux quand passion et affection sont à la fois au rendez-vous et qu’en plus, nous nous laissons aller à ces sentiments plutôt que de tenter de les contrôler. Plus on passe de temps avec quelqu’un, plus on risque de s’attacher et de développer une certaine affection pour cette personne. Ainsi, lorsque vous revoyez régulièrement la même personne dans le but d’avoir des relations sexuelles, vous vous mettez dans une situation potentiellement risquée. Mettons les choses au clair ! L’amour a principalement 3 composantes :

L’intimité relationnelle : Le fait d’avoir une relation profonde avec autrui, de bien se connaître et de s’accepter mutuellement. L’intimité relationnelle s’apparente à une forme d’amitié où du temps de qualité est partagé. Il y a confort et attachement.

Passion : Le fait de vibrer émotionnellement et sexuellement pour quelqu’un. Il y a une forte pulsion ressentie, un fort besoin de décharge. L’attirance physique ressentie et le magnétisme de l’autre peuvent déclencher cette passion.

Engagement : Ici, les deux partenaires prennent la décision de vivre quelque chose ensemble en contemplant une direction commune. La relation devient une priorité pour les deux partenaires. Dans l’engagement, la relation peut même devenir plus importante que les individus en faisant partie !

                Je recommande toujours à mes clients d’être authentiques. Ainsi, si vous ressentez de l’affection, de la passion ou un désir d’engagement, c’est toujours mieux de se l’avouer et d’agir en conséquence. Voilà pourquoi je crois que les relations « fuck friend » sont plus adaptées aux relations où c’est surtout le pôle de la passion qui est développé. Ainsi, mieux vaut éviter le romantisme, les câlins, les cadeaux, les présentations aux amis et à la famille. Sinon, vous risquez de vous retrouver dans une situation où vous allez devoir REFOULER ! Et le refoulement nuit à la fluidité de la vie et du corps tel qu’expliqué dans la gestalt thérapie. Toutefois, vous pouvez faire le choix conscient de vivre une relation de type « amis avec bénéfices » formidable avec quelqu’un en alimentant surtout le pôle de la passion et vous permettre de vous laisser aller à un « plein contact » sexuel, un lâcher prise émotionnel et sexuel. Nous avons tous un animal pulsionnel qui sommeille en nous et ce type de relations peut vraiment s’avérer bénéfique à mon avis mais en gardant en tête les différents enjeux et risques. Dans mon prochain article, je vais parler de l’amour sans sexe !Friends with Benefits

Bonne semaine de la St-Valentin !

260px-Michelangelo_Caravaggio_065Bonjour,

Dans cet article, je vais vous présenter différents aspects reliés au trouble de la personnalité narcissique. Dans un premier temps, nous pouvons affirmer que ces gens sont surtout axés vers le paraître vs l’être (voir au besoin mon texte 4 verbes, 4 dimensions). Même s’ils semblent sûrs d’eux, il se cache une grande vulnérabilité derrière leur façade de surpuissance. Leur estime personnelle est très basse, mais utilisant sans cesse des stratégies de surcompensation, ils peuvent être charismatiques et même réussir très bien professionnellement. Ils sont surtout motivés par la domination des autres et le pouvoir. Ils voient souvent les relations à des fins utilitaires. Si une personne ne leur sert pas à quelque chose, ils ne s’y intéresseront pas.

Les gens narcissiques ont énormément besoin de validation par les autres car au fond d’eux-mêmes, ils ne se donnent pas beaucoup de valeur. Ils croient souvent être les meilleurs mais ils se mentent à eux-mêmes. Malheureusement, il leur est difficile de changer car la démarche d’introspection est ardue. Il s’avère menaçant pour eux d’explorer leurs points faibles tant leur façade de surpuissance est rigide. Je ne vous apprends probablement pas grand-chose en mentionnant que ces gens consultent très peu en psychologie ou sexologie.

Le narcissisme peut se manifester de différentes façons : domination des autres, égocentrisme démesuré, manque d’empathie, désir excessif de correspondre aux standards sociaux de succès, mépris envers ceux jugés comme inférieurs, sentiment d’être constamment en compétition avec les autres, accorder excessivement d’importance à l’apparence et le statut social.

Selon la thérapie des schémas, pour amener ces individus à changer, il faut les remettre en contact avec l’ « enfant esseulé » en eux, souvent profondément enfoui et caché par un « soi grandiose ». Je ne recommande également à personne d’entrer en relation intime avec un individu très narcissique. Nous avons tous plus ou moins certains traits mais quelqu’un ayant un trouble de personnalité narcissique ne pourra pas vraiment vous aimer pour qui vous êtes mais plutôt pour la valeur perçue que vous lui apportez.

Bonjour à tous !

J’ai le plaisir de vous annoncer que mon livre « L’essentiel » est maintenant disponible en version brochée ! Ce livre traite à la fois de mieux-être personnel, de mieux-être relationnel et de mieux-être sexuel. Je vous invite à consulter le lien ci-dessous:

https://www.editions-vie.com/catalog/details//store/fr/book/978-3-639-80909-1/l-essentiel

Bonjour,

Je vous souhaite d’abord une heureuse année 2015 ! De mon côté, j’ai décidé d’offrir officiellement un nouveau service à titre de conférencier à partir de maintenant. Je peux intervenir dans différents milieux et contextes : écoles secondaires, cégeps, universités, organismes communautaires, entreprises, congrès, etc… Voici plus précisément les différentes conférences que je peux offrir :

  1. Le développement personnel dans sa vie amoureuse et sexuelle
  2. Communication relationnelle et communication sexuelle
  3. Identité, désir et orientations sexuelles
  4. L’addiction sexuelle et son traitement
  5. Les déviances sexuelles
  6. Les abus sexuels et comment les prévenir
  7. Décortiquer la séduction
  8. La jalousie sous la lumière de quatre approches thérapeutiques
  9. La gestalt thérapie appliquée à la sexualité
  10. Conférence sur mesure

Chacune des conférences a une durée de 75 minutes suivie d’une période de questions de durée flexible. Je peux également offrir des conférences sur mesure de plus longue durée. Les tarifs applicables sont de 245$ pour une conférence de 75 minutes. Il n’y a pas de frais pour les 30 premières minutes de la période de questions. Le tarif horaire pour les plus longues conférences est de 196$ / heure. Bientôt, une nouvelle page sera disponible sur mon site web où le contenu des conférences sera davantage détaillé.

Vous pouvez me contacter par courriel ou par téléphone si vous souhaitez utiliser mes services.conferences

Voici un extrait de mon ebook « L’essentiel » figurant dans le chapitre sur le mieux-être sexuel

Quand nous parlons de sexualité, nous ne pouvons pas négligelumierer la notion de plaisir qui est définit comme suit dans le dictionnaire Larousse : « État de contentement que crée chez quelqu’un la satisfaction d’une tendance, d’un besoin, d’un désir; bien-être ». Toutefois, ma conception personnelle du plaisir s’avère beaucoup plus profonde que cette définition. Selon moi, nous avons tous une capacité ou une incapacité à éprouver du plaisir. Cela serait déterminé par la manière dont nous gérons nos émotions ainsi que du rapport que nous entretenons avec notre propre corps. Tout plaisir, s’il est authentique, doit être ressenti à travers le corps.

            Hélas, si nous observons certains individus, nous pouvons constater à quel point ils se tiennent de manière rigide et comment leurs mouvements sont bizarres et peu naturels. Cela caractérise les gens qui n’habitent pas vraiment leur corps. Plusieurs tensions musculaires empêchent ainsi la libre circulation de l’énergie et du plaisir dans leur corps. Dans ce type de cas, reconnaître qu’il y a un blocage corporel ne sera pas suffisant pour changer. Idéalement, une thérapie psychocorporelle ou sexocorporelle devrait être envisagée.

            Les gens très tendus et rigides dans leur langage corporel voient leur capacité de ressentir du plaisir très limitée, ce qui, par conséquent, affecte négativement leur vie sexuelle. Pour être bien dans sa sexualité, il y a avantage à être pleinement capable de ressentir du plaisir afin d’atteindre de forts sentiments d’extase. À mes yeux, l’extase s’apparente à ce que nous ressentons lors de l’orgasme.

            D’après moi, une autre façon de restaurer son aptitude au plaisir passe par le processus de gestion des émotions, tel que mentionné précédemment. L’être humain doit apprendre à reconnaître, accepter et vivre son émotion. Beaucoup résistent face à leurs émotions :

  • Quelqu’un qui se désensibilise face aux émotions en utilisant différentes drogues ou un excès d’alcool
  • Quelqu’un qui n’accepte pas son émotion en la projetant sur quelqu’un d’autre.
  • Quelqu’un qui accepte avoir une émotion mais qui ne veut pas la vivre en la « ravalant », en « l’avalant tout rond »
  • Quelqu’un qui sublime excessivement sa vie émotive dans le travail, le sport ou de multiples activités créatives.

 

Le problème principal, c’est que l’évitement des émotions mène à de plus graves problèmes, comme des tensions corporelles ou bien des maladies. William Reich fait référence au concept de « cuirasse caractérielle ». À mon avis, il y a donc des conséquences physiques aux conflits émotionnels non vécus et non résolus. Parmi celles-ci, il y aurait également une « plus ou moins grande » incapacité à ressentir du plaisir car une partie du « circuit » corporel s’avère bloquée lorsqu’il y a résistance, que l’émotion soit positive ou négative. Pour pouvoir être apte à ressentir pleinement des émotions positives, il faut également pouvoir être apte à ressentir pleinement des émotions négatives. Cela n’est pas facile… La thérapie de type gestalt peut aider l’être humain à restaurer son « cycle de contact » et assouplir les différentes résistances dans celui-ci qui viennent bloquer l’expression des émotions.

Pensons aux animaux qui semblent si naturels dans leur manière de vivre. À mes yeux, ils sont plus prêts de leur « source », de leur « état naturel » que l’homme qui est souvent à la merci des normes sociales qui encouragent le conformisme, le succès et le pouvoir. Souvent, les individus valorisant surtout le pouvoir sont très exigeants envers eux-mêmes et se privent de plaisir afin d’accomplir leurs objectifs. Contrairement, la plupart des animaux vivent simplement et ne se posent pas « dix-mille » questions. Ils apprécient davantage le moment présent. Je trouve ça tellement inspirant de voir un chien courant librement dans la nature et se roulant dans l’herbe avec une expression si joyeuse. Les enfants aussi sont souvent plus près de leurs émotions. Remarquez la vibration qui émane d’une cour d’école quand plusieurs dizaines d’enfants jouent et rigolent… Nous devons parfois réapprendre à apprécier les plaisirs des sens, que ce soit savourer un bon repas ou bien s’abandonner à notre chanson préférée.

Les robots et les ordinateurs sont intelligents mais n’ont pas d’émotions. Est-ce qu’ils radient de vitalité ? Évidemment, la réponse est non ! Mais être vivant, à mes yeux, c’est ça, c’est pleinement vivre ses émotions. Et vivre pleinement sa sexualité, c’est tout d’abord être pleinement vivant.