Chacun de nous veut se sentir libre, veut avoir confiance en lui-même et en la vie. Toutefois, beaucoup voient leur vie altérée par un haut niveau d’insécurité. Par exemple, le problème de la jalousie dans un couple pourrait être compris sous l’angle de difficultés à lâcher prise.
Question de sémantique, voici ce que j’entends par lâcher-prise : être capable d’être dans le moment présent sans être excessivement préoccupé, notamment par des choses que l’on ne peut pas contrôler de toute façon. L’ultime lâcher prise pourrait se définir par un état méditatif.
Souvent, les gens ont du mal à lâcher prise à cause d’un grand attachement envers quelque chose ou envers quelqu’un. Cela peut prendre la forme d’un haut niveau d’anxiété car il s’avère essentiel d’avoir plus de 95% dans son examen final de mathématique ou bien être le meilleur vendeur dans sa firme à tout prix. L’humain ne peut lâcher prise ou se sentir serein car il est trop attaché au résultat. Souvent, l’estime de soi sera affectée par le résultat obtenu pour ces individus. Il pourrait y avoir un amour conditionnel envers soi-même…
Dans un contexte plus affectif, beaucoup vivent de l’insécurité dans leur couple qui prend souvent la forme de jalousie et de désir de contrôler l’autre. Il y a plusieurs facteurs évidemment : degré de confiance de l’individu, degré de confiance dans le couple, schémas cognitifs de l’individu, degré de tolérance à l’anxiété, etc…Toutefois, à un niveau profond, je crois qu’il y a un facteur spirituel super important : une difficulté immense à lâcher prise. Notre style d’attachement insécure à l’autre bloque notre liberté de profiter du moment présent car nous devenons prisonniers de notre mental. Certains, à cause de leur incapacité à lâcher prise, éviteront plutôt toute relation car ils savent pertinemment que ce sera trop douloureux ou anxiogène pour eux. D’autres, privilégiant des mécanismes de surcompensation, choisiront de devenir le bourreau au lieu de la victime et tromperont leur partenaire avant d’être trompés. Pour qu’un couple soit vraiment heureux, les individus doivent savoir lâcher prise à un certain niveau (bien sûr, la notion de lâcher prise se situe sur un continuum) L’auteur David Schnarch aborde le concept de la différenciation émotionnelle qui s’apparente beaucoup à ce que j’illustre ici.
Pour vraiment lâcher prise, il faut trouver un équilibre entre attachement et indifférence. Il faut se détacher suffisamment mais tout en gardant une direction à notre vie et un désir d’atteindre ses objectifs.
Voici une prémisse importante : Le monde ne peut être parfaitement comme nous voudrions qu’il soit.
Il faut accepter la réalité. Il faut arrêter de tout vouloir contrôler autour de nous et plutôt choisir de regarder à l’intérieur de soi. Ironiquement, ce sont souvent les gens qui ont du mal à se contrôler qui ont un besoin excessif de contrôle dans leur vie. Quand on devient maître de soi-même, à quoi bon vouloir tout contrôler dans notre environnement ?
Je crois que je pourrais poursuivre cette réflexion longtemps tellement elle pourrait expliquer plusieurs problèmes individuels et collectifs. Toutefois, je juge préférable d’arrêter ici car je ne suis pas un guru et loin de l’être ! Peut-être qu’un jour, je pourrai aller encore plus loin dans cette réflexion.
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Ce que plusieurs veulent atteindre: l’ultime lâcher-prise
Publié: 27 juillet 2013 dans Être mieux avec soi-même, Comment améliorer sa sexualité, Jalousie, Sexologue MontréalTags:développement personnel, méditation, sexologue montreal, spiritualité
Chacun de nous veut se sentir libre, veut avoir confiance en lui-même et en la vie. Toutefois, beaucoup voient leur vie altérée par un haut niveau d’insécurité. Par exemple, le problème de la jalousie dans un couple pourrait être compris sous l’angle de difficultés à lâcher prise.
Question de sémantique, voici ce que j’entends par lâcher-prise : être capable d’être dans le moment présent sans être excessivement préoccupé, notamment par des choses que l’on ne peut pas contrôler de toute façon. L’ultime lâcher prise pourrait se définir par un état méditatif.
Souvent, les gens ont du mal à lâcher prise à cause d’un grand attachement envers quelque chose ou envers quelqu’un. Cela peut prendre la forme d’un haut niveau d’anxiété car il s’avère essentiel d’avoir plus de 95% dans son examen final de mathématique ou bien être le meilleur vendeur dans sa firme à tout prix. L’humain ne peut lâcher prise ou se sentir serein car il est trop attaché au résultat. Souvent, l’estime de soi sera affectée par le résultat obtenu pour ces individus. Il pourrait y avoir un amour conditionnel envers soi-même…
Dans un contexte plus affectif, beaucoup vivent de l’insécurité dans leur couple qui prend souvent la forme de jalousie et de désir de contrôler l’autre. Il y a plusieurs facteurs évidemment : degré de confiance de l’individu, degré de confiance dans le couple, schémas cognitifs de l’individu, degré de tolérance à l’anxiété, etc…Toutefois, à un niveau profond, je crois qu’il y a un facteur spirituel super important : une difficulté immense à lâcher prise. Notre style d’attachement insécure à l’autre bloque notre liberté de profiter du moment présent car nous devenons prisonniers de notre mental. Certains, à cause de leur incapacité à lâcher prise, éviteront plutôt toute relation car ils savent pertinemment que ce sera trop douloureux ou anxiogène pour eux. D’autres, privilégiant des mécanismes de surcompensation, choisiront de devenir le bourreau au lieu de la victime et tromperont leur partenaire avant d’être trompés. Pour qu’un couple soit vraiment heureux, les individus doivent savoir lâcher prise à un certain niveau (bien sûr, la notion de lâcher prise se situe sur un continuum) L’auteur David Schnarch aborde le concept de la différenciation émotionnelle qui s’apparente beaucoup à ce que j’illustre ici.
Pour vraiment lâcher prise, il faut trouver un équilibre entre attachement et indifférence. Il faut se détacher suffisamment mais tout en gardant une direction à notre vie et un désir d’atteindre ses objectifs.
Voici une prémisse importante : Le monde ne peut être parfaitement comme nous voudrions qu’il soit.
Il faut accepter la réalité. Il faut arrêter de tout vouloir contrôler autour de nous et plutôt choisir de regarder à l’intérieur de soi. Ironiquement, ce sont souvent les gens qui ont du mal à se contrôler qui ont un besoin excessif de contrôle dans leur vie. Quand on devient maître de soi-même, à quoi bon vouloir tout contrôler dans notre environnement ?
Je crois que je pourrais poursuivre cette réflexion longtemps tellement elle pourrait expliquer plusieurs problèmes individuels et collectifs. Toutefois, je juge préférable d’arrêter ici car je ne suis pas un guru et loin de l’être ! Peut-être qu’un jour, je pourrai aller encore plus loin dans cette réflexion.
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