Archives de la catégorie ‘Jalousie’

Beaucoup prennent l’initiative de consulter un sexologue lorsque leur situation conjugale devient très critique. Cela constitue évidemment une sage décision. Toutefois, je crois qu’il y aurait moyen de prévenir une si grande détérioration quelquefois. Cet article couvrira les facteurs reliés aux difficultés conjugales ainsi que quelques solutions possibles.

Évitement des conflits

                Une multitude de raisons peuvent venir ébranler une dyade conjugale. À mon avis, l’une des premières constitue les conflits passés non résolus. Dans beaucoup de couples, on observe un évitement des conflits. Les partenaires préfèrent refouler leurs frustrations respectives car ils perçoivent le conflit de manière trop menaçante. Il y a ainsi accumulation de sentiments négatifs envers son partenaire et notre nature fait qu’on finit par exploser ! Le ressentiment constitue un véritable poison nuisant à la santé d’une relation. Pourquoi les gens ont-ils tant peur de s’affirmer ? Selon David Schnarch, psychologue et thérapeute conjugal, ces gens sont de type fusionnel. Leur identité est facilement ébranlée étant donné des définitions de soi trop floues. Ils tolèrent très peu l’anxiété et une grande réactivité émotionnelle leur permettra justement de se débarrasser de cette anxiété qu’ils ne peuvent tolérer. Ainsi, les couples fusionnels ne peuvent régler leurs conflits au fur et à mesure. Il y a vraiment beaucoup de ménage à faire en thérapie ici ! Pour remédier à cet aspect, les gens doivent apprendre à affirmer leurs besoins tout en demeurant à l’écoute de l’autre, et ce au fur et à mesure que les difficultés se présentent. Si vous vous sentez très émotif, vous pouvez toujours dire que vous avez besoin d’une pause mais que vous avez l’intention de résoudre le conflit avec votre partenaire dans de meilleures circonstances.

Problèmes sexuels

                Parfois, la présence d’une dysfonction sexuelle (chez l’homme ou la femme) vient perturber l’équilibre d’un couple. Je vois souvent des hommes souffrir à cause de la baisse de désir de leur femme. Ainsi, afin de restaurer l’équilibre et de se rassurer, ils vont parfois même « quêter » des relations sexuelles. Un jeu de « Suis-moi, je te fuis » se créé et le désir de la femme baisse de plus en plus. Ici, il n’est pas séduisant pour la femme de se faire approcher d’une manière peu confiante et désespérée. La baisse de désir sexuelle peut aussi être occasionnée par des conflits non résolus tels que décrits plus haut. Un problème d’érection chez l’homme peut également venir perturber le couple. La femme sera frustrée sexuellement et l’homme de plus en plus insécure. Plus l’homme est insécure, plus il est susceptible de ne pas avoir d’érections. Dans d’autres cas, nous constatons plutôt un manque de satisfaction sexuelle de part et d’autre. C’est comme si, sexuellement, ça ne « cliquait » pas. Dans un cas de problèmes sexuels, étant donné la complexité de la chose, je recommande de consulter rapidement un sexologue clinicien. De mon côté, j’ai déjà intervenu auprès de ces problématiques : dysfonction érectile, éjaculation précoce, baisse de désir, absence d’éjaculation, anorgasmie, manque de satisfaction sexuelle, pensées sexuelles obsédantes, consommation problématique de pornographie.

Manque de règles ou règles non respectées

                Dans un couple, il s’avère primordial de définir un système de valeurs et de règles. Les deux « Je » deviennent un « Nous » et il faut donner une direction et un sens à ce « Nous » devenu en quelque sorte une nouvelle entité. En termes de comportements, qu’est-ce qui est autorisé ? Qu’est-ce qui n’est pas permis ? Est-ce que le couple est ouvert ou bien monogame ? Est-ce qu’une sexualité davantage conservatrice est souhaitée ou il y a désir d’élargir son répertoire d’activités sexuelles ? En termes de finances, comment le budget est-il géré ? Comment élève-t-on les enfants ? Comment les tâches ménagères sont-elles divisées ? Tous ces aspects doivent être soulevés. Lorsque les règles qui régissent notre couple sont claires, il devient plus facile de les respecter et de ne pas créer de mauvaises surprises à notre partenaire.

Manque d’engagement

                S’il veut survivre, un couple doit être entretenu. Parfois, certains prennent leur partenaire comme « acquis » et arrêtent de faire des efforts. Par exemple, certains individus arrêtent de faire de l’exercice et font moins attention à leur apparence physique après un certain temps en couple. D’autres vont surinvestir leur carrière au détriment de leur vie de couple. À mon avis, c’est une accumulation de petites attentions régulières qui va favoriser un bon engagement dans le couple. Nous devons montrer à l’autre qu’il est important pour nous. Il doit y avoir réciprocité par rapport au niveau d’énergie investi, sinon nous parlons d’une relation de pouvoir, une relation déséquilibrée.

Ce que d’autres spécialistes recommandent

                Je m’intéresse aussi à ce que d’autres psychologues ou sexologues conseillent par rapport aux couples en train de chavirer. Je n’ai pas l’arrogance de tout savoir et de me fermer aux autres idées ! Mme Serrar, directrice d’une clinique de psychothérapeutes à Montréal encourage ses clients à exprimer de l’admiration l’un envers l’autre et de continuer de découvrir un peu plus son partenaire1 . Quant au docteur Lisa Firestone, directrice de recherche et d’éducation à l’association Glendon, elle parle de l’importance d’exprimer notre amour d’une façon qui fera que notre partenaire se sente aimé. Elle aborde aussi le rôle de l’affection, du contact physique et du temps de qualité partagé avec notre autre moitié 2 .

                En guise de conclusion, je tiens à rappeler qu’il n’est jamais trop tard pour régler des problèmes de couple mais que l’idéal serait de les prévenir. Ici, j’ai pu vous familiariser avec les notions d’évitement de conflits, de problèmes sexuels , de règles et de manque d’engagement. J’espère que cet article puisse vous être bénéfique si vous vivez des difficultés dans votre couple.

Références

  1. http://psychotherapeutemontreal.com/therapie-de-couple/sauver-son-couple/
  2. http://www.psychalive.org/5-things-to-do-today-to-save-your-relationship/
Trouble in paradise

Trouble in paradise

Bonjour,

Je vais débuter une série de trois articles portant sur la confiance en soi. Je crois que presque chacun d’entre nous aspire à atteindre la meilleure version de lui-même. Je n’ai jamais entendu quelqu’un me dire qu’il souhaitait avoir moins confiance en lui ! Je ne prétends pas détenir une recette miracle pour que vous deveniez super confiants du jour au lendemain mais je crois fortement pouvoir semer quelques graines en vous, qui pourront potentiellement vous inspirer et vous propulser vers un niveau de confiance en soi plus élevé.

Tout d’abord, j’aimerais présenter un concept que j’aborde souvent avec mes clients en thérapie. Beaucoup de gens sont guidés par leurs peurs alors qu’ils devraient être guidés par leurs désirs ! Concept d’une importance capitale et super simple. Souvent, les gens qui n’ont pas beaucoup confiance en eux sont de nature anxieuse et pensent beaucoup à leurs peurs. Plus précisément, ils pensent à des scénarios dont la réalisation n’est pas souhaitable. Beaucoup de conséquences négatives empoisonnent la vie des gens anxieux :

  • Difficulté à s’affirmer (l’individu anxieux craint la réaction de l’autre)
  • Tensions musculaires (l’individu se met en état d’alerte car il perçoit le danger autour de lui)
  • Procrastination (on a peur de prendre nos responsabilités, donc on les repousse)
  • Zone de confort restreinte (la peur fait en sorte que nous ne prenons pas de risques)
  • Difficulté à tolérer l’intimité (on a peur d’être blessé ou abandonné dans la relation)
  • Difficultés sexuelles (créées par les tensions musculaires et la difficulté à lâcher prise)

 

Vous pouvez ainsi constater à quel point la peur limite nos vies ! Je vous invite à consulter un article que j’ai déjà écrit abordant la peur

                Afin de changer, il faut évidemment aller au-delà de la théorie et prendre de nouvelles habitudes comportementales. Je vous invite à réfléchir à la question suivante : Comment, dans mon quotidien, pourrais-je chaque jour augmenter ma confiance en soi ? Avant de répondre à cette question, je vous invite à considérer quelques avantages d’une meilleure confiance en soi :

  • Plus grande facilité à s’affirmer et à vivre authentiquement. Voir mon article sur l’authenticité.
  • Meilleure relaxation car nous nous sentons moins menacés par les autres et notre environnement
  • Plus grand sentiment de satisfaction car quelqu’un de confiant se réalise davantage et est plus productif dans son quotidien
  • Plus grand sentiment de liberté. Il y a davantage d’options possibles car la zone de confort de l’individu confiant s’avère élargie
  • Meilleure connaissance de soi-même car davantage d’expériences sont tentées. Il est plus facile de différencier ce qu’on aime de ce qu’on n’aime pas.confiance-en-soi-2
  • Meilleure communication dans le couple
  • Plus grand sentiment de sécurité dans ses relations affectives
  • Plus grande satisfaction sexuelle

 

Je crois qu’améliorer significativement sa confiance en soi constitue un travail à long terme où il ne faut pas abandonner en chemin et se dire que ça ne vaut pas la peine. Il est souvent mentionné dans la littérature qu’acquérir une nouvelle habitude demande environ 21 jours. J’y crois pour avoir déjà tenté et réussi l’expérience dans certains domaines de ma vie. Voici quelques idées qui pourraient vous inspirer :

 

S’organiser pour être fier de soi à la fin de la journée

Je vous invite à vous poser les questions suivantes en vous réveillant le matin : Qu’est-ce que j’aimerais accomplir aujourd’hui ?  Qu’est-ce qui ferait la différence pour que je me sente vraiment satisfait de moi-même à la fin de la journée ? Ici, le but est de s’assurer de profiter le plus possible de la vie et de donner notre maximum pour atteindre nos objectifs !

Méditer

Prenez 10 minutes par jour et méditez. Cela vous aidera à être moins envahi par des pensées négatives et réduira vos tensions musculaires. Vous pouvez programmer une alarme avec votre cellulaire ou un cadran pour vous alerter lorsque le temps nécessaire à la méditation sera écoulé.

Quitter sa zone de confort progressivement

Je vous invite à prendre en note des actions que vous aimeriez accomplir mais qui vous font peur. Sur une échelle de 1 à 10, évaluez le niveau de difficulté de chacune de ces missions. Commencez par faire la plus facile et progressivement, augmentez le niveau de difficulté. Ici, nous parlons de désensibilisation systématique tel que présenté dans l’approche cognitivo-comportementale

L’arrêt de pensée

À chaque fois que vous vous observez en train de penser négativement, dites-vous « STOP ! » et ramenez-vous au moment présent. Soyez en mode solution à chaque fois qu’un problème se présente.

Si vous vous considérez comme peu confiant de façon générale ou dans certaines sphères de votre vie, je vous conseille de prendre la décision de travailler là-dessus dès maintenant et de surtout focaliser sur des moyens de changement que vous pouvez intégrer à votre quotidien. Cet été, je préparerai un mini document portant sur le sujet que je donnerai gratuitement sur demande à tous ceux qui viennent me consulter que ce soit pour de la thérapie, du coaching ou de la croissance personnelle.

Pour finir, je dirais que quelqu’un qui n’est pas bien avec lui-même ne pourra s’épanouir dans ses relations ou sa vie sexuelle. Mon livre « L’Essentiel » pourrait vous intéresser également :

À bientôt pour la seconde partie de cet article !

               En 2015, les relations de type “fuck friend” ou “ami avec privilèges » semblent de plus en plus répandues. Que penser de ce mode relationnel ? Est-ce pour ou contre vos valeurs ? Dans cet article, je vais présenter mon point de vue de sexologue clinicien sur la question.

                Dans ce type de relations, on a souvent deux individus consentants qui souhaitent combler leurs besoins sexuels et ce, sans engagement émotionnel. Jusqu’ici, rien de mal…L’être humain est libre après tout. Toutefois, comme vous vous en doutez, ce type de relation peut devenir dangereux si vous vous attachez trop à votre partenaire sexuel et que ce dernier ne soit pas sur la même longueur d’onde que vous. Il y aurait ainsi un décalage au niveau des attentes de chacun. Voilà une condition essentielle à ne pas briser pour qu’une amitié avec bénéfices fonctionne, c’est-à-dire l’importance d’être sur la même longueur d’onde que son partenaire au niveau du statut de la relation.

                Ce type de relations, malgré ses avantages importants, représente un défi pouvant s’avérer colossal pour quelqu’un manquant de confiance en lui. Comment réagiriez-vous en apprenant que votre amant vous quitte car il est nouvellement en couple avec quelqu’un d’autre ? Je crois qu’il faut en tout temps être prêt à accepter ce scénario si vous considérez ce type de relations sans attache. Justement, il n’y a pas d’attache ! Chaque partenaire garde sa liberté et reste ouvert aux autres options disponibles dans son environnement. Ainsi, il faut éviter de trop s’attacher ou bien de se rabaisser si notre amant met fin à la relation.

                Maintenant, je vous invite à réfléchir à la question suivante : Comment devenons-nous amoureux de quelqu’un ? Ou si vous préférez : Comment TOMBONS-nous en amour ? J’insiste sur le verbe tomber car il implique un lâcher prise, une absence de contrôle. À mon avis, nous sommes amoureux quand passion et affection sont à la fois au rendez-vous et qu’en plus, nous nous laissons aller à ces sentiments plutôt que de tenter de les contrôler. Plus on passe de temps avec quelqu’un, plus on risque de s’attacher et de développer une certaine affection pour cette personne. Ainsi, lorsque vous revoyez régulièrement la même personne dans le but d’avoir des relations sexuelles, vous vous mettez dans une situation potentiellement risquée. Mettons les choses au clair ! L’amour a principalement 3 composantes :

L’intimité relationnelle : Le fait d’avoir une relation profonde avec autrui, de bien se connaître et de s’accepter mutuellement. L’intimité relationnelle s’apparente à une forme d’amitié où du temps de qualité est partagé. Il y a confort et attachement.

Passion : Le fait de vibrer émotionnellement et sexuellement pour quelqu’un. Il y a une forte pulsion ressentie, un fort besoin de décharge. L’attirance physique ressentie et le magnétisme de l’autre peuvent déclencher cette passion.

Engagement : Ici, les deux partenaires prennent la décision de vivre quelque chose ensemble en contemplant une direction commune. La relation devient une priorité pour les deux partenaires. Dans l’engagement, la relation peut même devenir plus importante que les individus en faisant partie !

                Je recommande toujours à mes clients d’être authentiques. Ainsi, si vous ressentez de l’affection, de la passion ou un désir d’engagement, c’est toujours mieux de se l’avouer et d’agir en conséquence. Voilà pourquoi je crois que les relations « fuck friend » sont plus adaptées aux relations où c’est surtout le pôle de la passion qui est développé. Ainsi, mieux vaut éviter le romantisme, les câlins, les cadeaux, les présentations aux amis et à la famille. Sinon, vous risquez de vous retrouver dans une situation où vous allez devoir REFOULER ! Et le refoulement nuit à la fluidité de la vie et du corps tel qu’expliqué dans la gestalt thérapie. Toutefois, vous pouvez faire le choix conscient de vivre une relation de type « amis avec bénéfices » formidable avec quelqu’un en alimentant surtout le pôle de la passion et vous permettre de vous laisser aller à un « plein contact » sexuel, un lâcher prise émotionnel et sexuel. Nous avons tous un animal pulsionnel qui sommeille en nous et ce type de relations peut vraiment s’avérer bénéfique à mon avis mais en gardant en tête les différents enjeux et risques. Dans mon prochain article, je vais parler de l’amour sans sexe !Friends with Benefits

Bonne semaine de la St-Valentin !

Bonjour,

Je vous souhaite d’abord une heureuse année 2015 ! De mon côté, j’ai décidé d’offrir officiellement un nouveau service à titre de conférencier à partir de maintenant. Je peux intervenir dans différents milieux et contextes : écoles secondaires, cégeps, universités, organismes communautaires, entreprises, congrès, etc… Voici plus précisément les différentes conférences que je peux offrir :

  1. Le développement personnel dans sa vie amoureuse et sexuelle
  2. Communication relationnelle et communication sexuelle
  3. Identité, désir et orientations sexuelles
  4. L’addiction sexuelle et son traitement
  5. Les déviances sexuelles
  6. Les abus sexuels et comment les prévenir
  7. Décortiquer la séduction
  8. La jalousie sous la lumière de quatre approches thérapeutiques
  9. La gestalt thérapie appliquée à la sexualité
  10. Conférence sur mesure

Chacune des conférences a une durée de 75 minutes suivie d’une période de questions de durée flexible. Je peux également offrir des conférences sur mesure de plus longue durée. Les tarifs applicables sont de 245$ pour une conférence de 75 minutes. Il n’y a pas de frais pour les 30 premières minutes de la période de questions. Le tarif horaire pour les plus longues conférences est de 196$ / heure. Bientôt, une nouvelle page sera disponible sur mon site web où le contenu des conférences sera davantage détaillé.

Vous pouvez me contacter par courriel ou par téléphone si vous souhaitez utiliser mes services.conferences

Bonjour, voici la dernière partie de ma série d’articles traitant de la thématique de la jalousie. Je vais maintenant l’aborder sous l’angle de l’approche béhavioriste.

Peut-on se conditionner à être jaloux ? Je crois que oui. La jalousie peut s’exprimer par plusieurs comportements dont le but est la réassurance. L’émotion d’être rassuré ou la baisse d’anxiété engendrée agirait à titre de renforçateur. Par exemple, pensons à l’homme qui appelle sa femme plusieurs fois par jouespionnager afin d’établir où elle est. Voici comment le concept de conditionnement opérant peut expliquer la problématique :

L’homme ressent de l’anxiété car sa femme n’est pas encore arrivée à la maison. Il est 16h02 et elle est supposée rentrer à 16h00. Dans des circonstances semblables, cet homme s’est habitué à appeler instantanément sa femme afin de se rassurer. Chaque fois, elle répondant en expliquant pourquoi elle était en retard. Suite aux explications, l’homme se sentait rassuré et son niveau d’anxiété diminuait. Ainsi, son comportement jaloux a été renforcé par les réponses de sa femme.

Dans un cas comme celui-là, il est possible que la femme de cet homme jaloux cherche à acheter la paix comme on le voit dans de nombreux couples. Afin de changer le scénario, elle pourrait tout de même dire à son conjoint que son comportement le dérange et qu’elle l’inviterait à lui faire davantage confiance.

Pour l’homme en question, il faudrait qu’il « désapprenne » ses réflexes conditionnés car il a associé chaque retard de sa conjointe, si minime soit-il, avec le comportement de l’appeler et de se sentir jaloux. Pour se « reconditionner », il devra tolérer son anxiété quand sa partenaire est en retard et ne pas l’appeler. Plus il l’appellera, plus il renforcera son besoin d’être rassuré. À la place, il peut plutôt opter pour un nouveau comportement de remplacement. Ça peut être aller courir 15 minutes afin de se calmer ou bien lire quelques pages du journal.

Nous pouvons comparer la jalousie obsessive à un trouble obsessionnel compulsif. Ainsi, les obsessions sont renforcées par le caractère compulsif du comportement. Si vous vérifiez 10 fois que votre porte est bien barrée avant de quitter, la solution pour changer et réduire ses pensées obsédantes de doute est de diminuer, voir arrêter ce comportement compulsif. Ainsi, le contrôle de soi et la gestion de l’anxiété deviennent des objectifs thérapeutiques incontournables pour aider l’individu jaloux.

Finalement, afin d’introduire ma prochaine série d’articles, je dirais que notre confiance par rapport à notre pouvoir de séduction peut nous aider à devenir moins jaloux. Nous savons que dans un pire scénario où il y a rupture, nous aurions la possibilité de plaire et de séduire efficacement afin de combler nos besoins affectifs et sexuels. C’est pourquoi je me pencherai sur une nouvelle série de 3 articles portant sur la séduction.

Bonjour,

Voici le troisième article de ma série expliquant différentes facettes de la jalousie. Maintenant, je vais aborder cette problématique sous l’angle de la thérapie des schémas.

Premièrement, la thérapie des schémas s’intéresse à nos « cartes mentales », nos façons de percevoir le monde. Celles-ci sont façonnées la plupart du temps à partir de nos expériences infantiles. Même adultes, nous avons tendance à croire (plus ou moins consciemment) que les conditions présentes dans notre environnement durant l’enfance correspondent à la réalité. Par exemple, si vous avez été abusés émotionnellement durant l’enfance, vous deviendrez davantage susceptibles de percevoir le monde comme un endroit dangereux et d’ainsi développer un schéma d’inadaptation précoce de type « Méfiance-Abus »

Plus particulièrement pour la jalousie, je pense que 3 schémas peuvent être particulièrement en cause :

  1. Abandon : Ici, nous sommes hypersensibles à tout signe montrant que notre partenaire pourrait nous abandonner. Il y a une grande anxiété de séparation. Pour compenser ce schéma, l’individu aura tendance à vouloir contrôler le comportement de l’autre pour se rassurer ou bien se sacrifier dans la relation pour être sûr que l’autre ne nous abandonne pas. Inconsciemment, les gens dotés d’un schéma d’abandon sont attirés par des partenaires instables. Pourquoi ? C’est ce qui leur est familier, c’est la « chimie du schéma » qui prend effet.

 

  1. Manque affectif : Ici, nous sommes en grand manque d’amour et nous voulons nous assurer que notre source d’affection soit encore présente. Ce schéma est particulièrement douloureux, ce qui fait que personne ne veut le ressentir. La plupart l’évitent ou le combattent. Comme stratégie d’adaptation, certains « contre-attaquent » leur schéma en devenant très exigeant envers leur partenaire. Ainsi, il n’est pas toléré que celui-ci sorte trop souvent ou voit d’autres amis.

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  1. Imperfection : Ici, nous nous sentons inférieurs aux autres. Si notre partenaire sourit à un autre individu, nous nous sentons rabaissés. L’individu ayant un schéma d’imperfection pourra voir les autres comme des rivaux potentiels supérieurs à lui. Ainsi, la jalousie deviendra un mécanisme de contrôle pour éviter que le schéma se déclenche. Par exemple, un homme pourrait interdire à sa femme de porter des mini-jupes afin d’éviter qu’elle attire trop de regards ou d’hommes qui oseraient l’approcher

Voilà, l’une des solutions pour remédier à la jalousie est de comprendre l’origine de nos schémas et de changer les croyances irrationnelles sous-jacentes du type : Il va m’abandonner, personne ne peut m’aimer, je suis inférieur aux autres. Il est aidant de se dire que les conditions dans notre enfance étaient difficiles mais que maintenant, il n’y a plus de danger car l’environnement n’est plus hostile. Ainsi, nos schémas qui nous protégeaient à l’époque ne nous servent plus !

Bonne journée à tous !

Si vous êtes curieux, mon ebook « L’essentiel » contient plusieurs conseils pour aider les gens qui ont peur de l’intimité :

http://www.icoachstore.com/developpement-personnel/l-essentiel-e40.html

L’approche interactionnelle systémique s’intéresse surtout à la dynamique présente dans un couple. Ainsi, la jalousie pourrait être conceptualisée comme un symptôme d’un couple « malade ». Dans la dyade conjugale, il y a souvent un partenaire plus jaloux que l’autre. Celui-ci pourra ressentir de la jalousie si l’autre revient plus tard que prévu ou s’il adresse un sourire séducteur à quelqu’un d’autre par exemple. Dans bien des cas, l’individu jaloux ne réagira pas tout de suite dès le premier soupçon mais accumulera plutôt de l’anxiété et finira éventuellement par « exploser » dans une crise de jalousie.

                Selon cette approche, nous avons tous un certain niveau de différenciation émotionnelle ou de fusion émotionnelle. La différenciation émotionnelle et la fusion émotionnelle se situent aux deux extrémités d’un continuum. L’individu différencié a des définitions claires de lui-même, sait communiquer ses besoins, sait tolérer l’anxiété quand vient le temps de sortir de sa zone de confort et de s’affirmer. Il est capable également d’attendre avant de réagir. À l’opposé, un individu fusionnel aura des définitions floues de lui-même et utilisera différentes stratégies comme la soumission, la domination ou la distanciation (bouder) plutôt que de s’affirmer d’une façon saine. Il sera également très réactif émotionnellement et ne tolérera pas l’anxiété qui est nécessaire à tout processus de croissance personnelle. Autrement dit, le niveau de différenciation émotionnelle présent dans le couple déterminera en grande partie comment la jalousie sera gérée.

                À mon avis, voici quelques conditions gagnantes qui peuvent aider les couples à gérer sainement la jalousie :

  • Définir des règles claires dans le couple, c’est-à-dire déterminer ce qui est alloué et ce qui est interdit en terme de comportements relationnels ou/et sexuels. Par exemple, est-ce que je peux continuer de voir mon ex ? Puis-je flirter seulement pour le fun avec d’autres femmes ?
  • Savoir reconnaître ses propres insécurités et avoir le courage de les communiquer à son partenaire plutôt que d’accuser l’autre. « Je reconnais me sentir jaloux quand tu vois l’un de tes amis »
  • Savoir tolérer une certaine dose d’anxiété, notamment si votre partenaire attire beaucoup le regard d’autrui.
  • Pour y arriver, il faut s’auto-réconforter plutôt que d’avoir constamment besoin d’être rassuré par l’autre

 

Voilà, en guise de conclusion, je dirais que rétablir une bonne communication dans le couple représentera la première étape à franchir s’il y a une problématique de jalousie. Cela peut être facilité par une thérapie conjugale.

D’autres outils se trouvent dans mon ebook l’Essentiel :

http://www.icoachstore.com/developpement-personnel/l-essentiel-e40.html20142147-jeune-couple-inquiet-a-des-problemes

Un chapitre complet est consacré au bien-être dans les relations interpersonnelles

À bientôt pour mon prochain article de cette série portant sur la jalousie !

Bonjour,

Je vais débuter une série de 4 articles présentant la thématique de la jalousie selon différents angles. La jalousie nous affecte tous à différents degrés et il s’avère ainsi pertinent de la décortiquer davantage.

À mon avis, la jalousie commence dans nos pensées, dans notre imagination. Nous avons peur par exemple que notre partenaire soit infidèle ou bien nous cache quelque chose. Le problème, c’est que quand nous vivons dans notre imagination, nous ne sommes plus vraiment dans le moment présent ou la « réalité ». Notre perception du monde et de l’autre en devient biaisée. Nous pensons à des choses qui n’existent pas vraiment. Selon la gestalt thérapie, le « cycle de contact » en est ainsi affecté.

Souvent, nous pouvons refuser de regarder en nous ce qui est à l’origine de cette jalousie et nous préférons projeter nos sentiments négatifs sur l’autre. Parfois, nous allons jusqu’à blâmer notre partenaire de fautes qu’il n’a pas vraiment commises. Je nuance ici en précisant que dans certains cas, le sentiment de jalousie peut être fondé et s’appuyer sur de véritables faits mais plus souvent, une insécurité profonde est à l’origine de ce sentiment. Ainsi, l’individu affecté par un sentiment de jalousie aurait avantage à se responsabiliser et voir qu’est-ce qu’il pourrait faire pour se sentir mieux et améliorer sa relation plutôt que de tout de suite rejeter la faute vers l’autre. Autrement dit, l’individu doit conscientiser et accepter sa jalousie dans un premier temps avant de pouvoir évoluer. Ensuite, un travail émotionnel s’avère important

Quand nous pensons à quelqu’un de possessif, il est possible que celui-ci nous perçoive comme quelqu’un qu’il peut contrôler. Le jaloux a tendance à établir des relations « Je-ça » plutôt que « Je-tu ». Par « Je-ça », j’entends des relations où l’autre est perçu comme un objet et non comme un être libre à part entière. Le jaloux doit apprendre à lâcher prise et conscientiser le fait que nous ne pouvons pas vraiment contrôler les autres. En fait, plus nous voulons contrôler les autres, plus que nous manquons de contrôle dans notre relation avec soi-même. J’encourage alors les personnes jalouses à voir le problème sous un angle davantage « spirituel ». Comment pourrais-je me distancer par rapport à mes pensées de jalousie ? Comment ne pas m’identifier à celles-ci ? Comment leur accorder moins de pouvoir ? Comment lâcher prise et vivre le moment présent ?

Pour résumé, je dirais que les trois objectifs thérapeutiques suivants peuvent êtremeditation pertinents pour aider l’individu jaloux :

  1. Conscientiser sa jalousie et les insécurités sous-jacentes
  2. Vivre davantage le moment présent
  3. Changer sa perception des autres pour vivre des relations « Je-tu » au lieu de « Je-ça »

Bonne journée à tous ! Au plaisir de lire vos commentaires.

Chacun de nous veut se sentir libre, veut avoir confiance en lui-même et en la vie. Toutefois, beaucoup voient leur vie altérée par un haut niveau d’insécurité. Par exemple, le problème de la jalousie dans un couple pourrait être compris sous l’angle de difficultés à lâcher prise.

Question de sémantique, voici ce que j’entends par lâcher-prise : être capable d’être dans le moment présent sans être excessivement préoccupé, notamment par des choses que l’on ne peut pas contrôler de toute façon.  L’ultime lâcher prise pourrait se définir par un état méditatif.

Souvent, les gens ont du mal à lâcher prise à cause d’un grand attachement envers quelque chose ou envers quelqu’un. Cela peut prendre la forme d’un haut niveau d’anxiété car il s’avère essentiel d’avoir plus de 95% dans son examen final de mathématique ou bien être le meilleur vendeur dans sa firme à tout prix. L’humain ne peut lâcher prise ou se sentir serein car il est trop attaché au résultat. Souvent, l’estime de soi sera affectée par le résultat obtenu pour ces individus. Il pourrait y avoir un amour conditionnel envers soi-même…

Dans un contexte plus affectif, beaucoup vivent de l’insécurité dans leur couple qui prend souvent la forme de jalousie et de désir de contrôler l’autre. Il y a plusieurs facteurs évidemment : degré de confiance de l’individu, degré de confiance dans le couple, schémas cognitifs de l’individu, degré de tolérance à l’anxiété, etc…Toutefois, à un niveau profond, je crois qu’il y a un facteur spirituel super important : une difficulté immense à lâcher prise. Notre style d’attachement insécure à l’autre bloque notre liberté de profiter du moment présent car nous devenons prisonniers de notre mental. Certains, à cause de leur incapacité à lâcher prise, éviteront plutôt toute relation car ils savent pertinemment que ce sera trop douloureux ou anxiogène pour eux. D’autres, privilégiant des mécanismes de surcompensation, choisiront de devenir le bourreau au lieu de la victime et tromperont leur partenaire avant d’être trompés. Pour qu’un couple soit vraiment heureux, les individus doivent savoir lâcher prise à un certain niveau (bien sûr, la notion de lâcher prise se situe sur un continuum) L’auteur David Schnarch aborde le concept de la différenciation émotionnelle qui s’apparente beaucoup à ce que j’illustre ici.

Pour vraiment lâcher prise, il faut trouver un équilibre entre attachement et indifférence. Il faut se détacher suffisamment mais tout en gardant une direction à notre vie et un désir d’atteindre ses objectifs.

Voici une prémisse importante : Le monde ne peut être parfaitement comme nous voudrions qu’il soit. 

Il faut accepter la réalité. Il faut arrêter de tout vouloir contrôler autour de nous et plutôt choisir de regarder à l’intérieur de soi. Ironiquement, ce sont souvent les gens qui ont du mal à se contrôler qui ont un besoin excessif de contrôle dans leur vie. Quand on devient maître de soi-même, à quoi bon vouloir tout contrôler dans notre environnement ?

Je crois que je pourrais poursuivre cette réflexion longtemps tellement elle pourrait expliquer plusieurs problèmes individuels et collectifs. Toutefois, je juge préférable d’arrêter ici car je ne suis pas un guru et loin de l’être ! Peut-être qu’un jour, je pourrai aller encore plus loin dans cette réflexion.

Parfois, avez-vous l’impression de vous sentir comme un petit enfant qui a peur ? Je parie que ça vous est déjà arrivé. Je m’inclue bien sûr dans le groupe.

Dans mes articles précédents, je me suis surtout consacré aux notions d’identité et d’estime de soi. Les articles « S’accepter » et « L’authenticité, une voie vers la félicité » peuvent vous donner des bonnes bases pour avoir une meilleure relation avec vous-même. Toutefois, pour vraiment être en bonne santé mentale et physique, il faut savoir également se libérer de la peur.

La peur, de nos jours, peut prendre plusieurs formes :

  • Avoir peur que son conjoint nous laisse (anxiété de séparation)
  • Avoir peur qu’une catastrophe arrive (schéma cognitif de vulnérabilité)
  • Avoir peur de manquer d’argent (anxiété de castration)
  • Avoir peur de perdre son identité (anxiété de morcellement)
  • Avoir un besoin excessif de contrôler son environnement (anxiété de castration)
  • Avoir un besoin excessif d’être rassuré par autrui (anxiété de séparation le plus souvent)
  • Avoir peur du rejet
  • Avoir peur de faire des erreurs ou des faux pas
  • Etc…

Les anxiétés de séparation, castration et morcellement constituent des concepts psychanalytiques.

Anxiété de séparation : Peur de perdre un être cher. Les relations précoces avec les parents auraient une influence significative selon le courant de Freud

Anxiété de castration : Peur de perdre le pouvoir, peur de perdre le contrôle. Ici, beaucoup camouflent cette anxiété par des comportements de « surcompensation » en priorisant le pouvoir et la reconnaissance sociale à tout prix.

Anxiété de morcellement : Peur de perdre son identité. Selon mes connaissances, ça touche davantage les gens psychotiques.

Ici, nous sommes sur un site de développement personnel et la peur constitue souvent un boulet à notre évolution. Le changement, ça peut faire peur non ?

La première étape pour guérir de la peur est de le reconnaître de de l’ACCEPTER plutôt que d’être dans le déni. Maintenant, je vais vous présenter différents moyens pour aider quelqu’un d’anxieux :

Restez dans votre locus de contrôle : Souvent, être préoccupé par des choses que l’on ne peut pas contrôler peut nous rendre particulièrement anxieux et nous condamner à l’impuissance. Par exemple, il s’avère inutile de ruminer suite à un examen complété. Il faut accepter que nous ne puissions revenir en arrière. Il est avantageux de lâcher prise par rapport aux événements passés tout comme aux événements futurs qui nous effraient. Mon truc est de se poser la question suivante : « Qu’est-ce que je peux faire maintenant pour améliorer ma situation ? »

 

Arrêtez d’imaginer que le pire scénario va arriver : En plus d’être un risque de créer une prophétie qui s’auto-réalise, il n’y a aucun avantage à imaginer que le pire scénario dans une situation donnée va arriver. Est-ce qu’on se sent vraiment mieux si on avait prédit qu’une situation tourne mal une fois que la catastrophe survient ? Pas vraiment d’après moi, nous sommes peut-être juste moins surpris

 

Diminuez les comportements de réassurance : Cela peut prendre plusieurs formes. Un dépendant affectif va dire sans cesse à sa copine « Tu m’aimes tu ? Tu es sûre ? ». Certaines femmes jalouses vont visiter compulsivement le compte facebook de leur conjoint pour être sûre que ce dernier ne fréquente pas d’autres filles. Quelqu’un ayant des traits obsessionnels compulsifs pourra vérifier 5 fois que sa porte est bel et bien barrée ou bien que son alarme est bien réglée. L’histrionique, de son côté, fera tout pour susciter l’attention et obtenir des compliments ou bien il se regardera compulsivement dans le miroir. Quelqu’un de paranoïaque pourra  aller jusqu’à attaquer et harceler autrui afin d’être sûr de ne pas être attaqué avant. Texter 50 fois son chum dans une journée est un comportement de réassurance tout comme le fait de regarder compulsivement ses emails afin d’être sûr de ne rien rater. Quel est le point commun de tous ces exemples ? Une difficulté à se contrôler soi-même qui est compensée par un contrôle excessif de l’environnement. Mon truc est d’identifier ses propres comportements de réassurance et de les baisser progressivement (idéalement les arrêter). Après au moins 30 jours d’abstinence, habituellement c’est réglé, du moins à court terme !

 

L’exposition : Ce truc s’applique si vous avez une phobie. Étant donné que je suis sexologue de formation, j’entends souvent des cas où approcher quelqu’un de l’autre sexe est une menace. Pour vaincre sa peur, il faut passer par un processus de désensibilisation systématique. Par exemple, l’homme timide peut commencer par faire du « small talk » avec les caissières qu’il voit (pratiquement aucune chance de rejet), ensuite demander l’heure à des inconnues pour éventuellement avoir la capacité d’inviter une fille à prendre un café. Ici, je tiens à préciser que les comportements d’évitement vont au contraire renforcer la peur.

 

Se centrer sur nos désirs : Pourquoi penser à ce que nous ne voulons pas alors que nous pouvons consacrer toute notre énergie vers les choses que nous souhaitons ! Plus jeune, j’avais la peur d’être pauvre que j’ai combattu en cultivant un désir d’abondance. Pourquoi avoir peur de la maladie alors que nous pouvons simplement se concentrer à avoir une meilleure santé ? Pourquoi avoir peur d’être congédié alors que nous pouvons mettre notre énergie vers l’objectif de grimper les échelons ? L’ambition, d’après moi, est un antidote à la peur.  

 

Se remémorer nos réussites passées : Nous avons davantage de ressources que nous le croyons ! Cela peut nous aider à assimiler le fait que nous avons ce qu’il faut pour bien gérer une situation éventuelle donnée qui serait susceptible de nous rendre anxieux.

 

Se trouver un modèle de personne confiante : Nous connaissons presque tous quelqu’un ayant une bonne confiance en soi. Souvent, se tenir avec des gens confiants peut nous permettre de se familiariser avec leur manière de penser, leurs attitudes et leurs comportements.

 

Se donner le droit à l’erreur : Tout le monde fait des erreurs et je n’aime pas beaucoup être dans un mode « d’hypervigilance ». C’est dur sur le système nerveux et mauvais pour la santé. Habituez-vous à lâcher prise suite à une erreur et à penser constructivement plutôt que de vous culpabiliser : 1) Quelle action puis-je faire dans l’immédiat pour gérer la situation ? Quelles mesures pourrais-je utiliser pour prévenir de telles erreurs dans le futur ?

 

Recourir à la thérapie cognitivo-comportementale : Souvent, nos peurs proviennent de schémas de croyance erronées par rapport à soi, aux autres et au monde extérieur. Par exemple : Les autres ont de mauvaises intentions.

 

Voilà, il est mieux de se libérer de la peur et de seulement se la réserver pour l’Halloweepeurn !

 

Pierre Kirouac M.A

Sexologue, Montréal