Bonjour, beaucoup de gens croient que les sphères d’intervention du sexologue clinicien sont assez limitées, c’est-à-dire à l’aspect « génital » de la sexualité humaine. En fait, le domaine de la sexologie est très vaste et consulter un sexologue représente souvent une option pouvant répondre à plusieurs de vos besoins. De plus, dorénavant, la plupart des sexologues cliniciens ont ou auront sous peu leur permis de psychothérapeute, ce qui élargit encore davantage leur champ de compétences.
Chaque sexologue utilise une approche qui lui est spécifique.
De mon côté, je privilégie surtout l’approche humaniste existentielle et la thérapie des schémas, deux démarches qui permettent d’aborder une problématique véritablement en profondeur. Par exemple, dans l’approche humaniste existentielle, j’essaie de voir ce qui, dans la manière d’être de mon client, peut occasionner des problèmes relationnels et sexuels. Ainsi, une difficulté à lâcher-prise dans la vie pourrait occasionner des blocages sexuels.
Au volet thérapeutique, j’aime également y intégrer une dimension de coaching, qui ajoute du pragmatisme à la démarche. Pour ce faire, j’utilise l’approche orientée vers les solutions et des techniques de fixation d’objectifs. Pour moi, il s’avère essentiel que mon client sente qu’il avance dans le processus thérapeutique. Découper un grand objectif thérapeutique en sous-objectifs peut être très motivant.
Le sexologue est un professionnel très polyvalent
Un sexologue peut intervenir auprès de nombreuses problématiques considérant ses grandes connaissances en psychologie. Par exemple, j’aide régulièrement des gens à prendre conscience de leurs « patterns » et de décortiquer ceux-ci. Quels sont les déclencheurs ? Comment prévenir un comportement problématique ? Qu’est-ce qui peut être fait quotidiennement ou hebdomadairement pour combattre cette mauvaise habitude ?
La plupart des sexologues ont également des spécialisations connexes. De mon côté, je travaille également comme consultant en post-traumatismes en milieu organisationnel et j’ai beaucoup d’expérience pour intervenir auprès de différents problèmes de santé mentale : dépression, anxiété, troubles de personnalité, troubles obsessionnels compulsifs, etc…J’interviens également régulièrement à titre de conférencier pour différentes organisations.
Quelques réflexions
Voilà, mon but n’est pas de rabaisser les autres professionnels en santé mais simplement de démystifier le travail des sexologues qui s’avère parfois l’objet de préjugés. Quand on y pense, le sujet de la sexualité est tabou et cela peut engendrer un manque d’ouverture d’esprit. Dans les prochaines années, le rôle des sexologues (éducateurs, chercheurs ou cliniciens) continuera d’être primordial. Voici différents défis sociaux :
- Le taux de divorce est très élevé tout comme les coûts économiques qui y sont rattachés
- De plus en plus de gens ont recours aux antidépresseurs pour régler leurs problèmes alors qu’ils gagneraient probablement à s’engager dans une psychothérapie
- Il y a encore beaucoup de mortalité dans le monde liée au VIH-SIDA
- Beaucoup de jeunes ont de grands problèmes identitaires et d’estime de soi. Il devient maintenant ardu de définir des repaires
- De plus en plus d’hommes deviennent dépendants à la pornographie et certains d’entre eux en développement une dysfonction érectile
- Beaucoup de femmes peinent à se remettre des impacts d’un abus sexuel
- Avec une société axée sur la performance et le paraître, beaucoup trop d’êtres humains ont du mal à s’accepter.
Le défi est grand mais il en vaut la peine !
Il est parfois difficile de demander de l’aide. Si vous voulez consulter, vous trouverez mes coordonnées ici. Je commence toujours par une évaluation de deux ou trois rencontres afin de m’assurer que je peux vous aider.
En finir une fois pour toutes avec la pornographie
Publié: 30 mai 2015 dans Comment améliorer sa sexualité, Problème sexuel, Sexologue Montréal, Techniques de développement personnelTags:dépendance pornographie, problèmes sexuels, Sexologue Montréal
Bonjour chers fidèles lecteurs ! Aujourd’hui, je vais aborder une problématique que je rencontre de plus en plus dans ma pratique clinique : La dépendance à la pornographie. Cette dépendance touche à la fois les adolescents, les jeunes adultes et les hommes d’âge mur. Beaucoup se débattent pour s’en sortir mais y arrivent difficilement. Qu’est-ce qui explique que ça peut être si difficile d’arrêter cette habitude ? Je crois qu’il est simplement très ardu de demander à quelqu’un d’arrêter de faire ce qui lui donne un très grand niveau de plaisir avec comme bonus un état altéré de conscience. C’est comme de retirer le jouet préféré d’un jeune enfant.
Première étape pour s’en sortir : contacter sa souffrance
Afin d’arrêter un comportement spécifique, il faut lui associer un grand niveau de souffrance. J’encourage les gens à se demander s’ils se sentent vraiment comblés après avoir consommé de la pornographie sur le net. Qu’est-ce que vous auriez pu faire à la place ? Est-ce que cette habitude vous rapproche ou vous éloigne de vos objectifs de vie ? Quel est l’impact de votre dépendance sur votre sexualité ? Le rôle du sexologue clinicien est d’amener l’être humain à se poser les bonnes questions pour accéder à une meilleure prise de conscience. Derrière chaque dépendance se cache une grande souffrance et il arrive un moment où l’on se dit : Assez ! Il est temps de changer.
Se donner un défi de 21 jours et s’y engager fortement
Il est souvent mentionné dans la littérature que toute nouvelle habitude peut être acquise dans une période d’environ 21 jours. Je crois qu’il est plus facile de s’engager à ne plus consommer de pornographie pour une période de 3 semaines que pour toute la vie. En se fixant un objectif mesurable et réaliste, nous nous donnons davantage de chances de réussite. J’encourage souvent mes clients à écrire leurs buts et de les revoir régulièrement. Plus nous portons régulièrement attention à nos objectifs, plus notre comportement devient enclin à être en accord avec nos aspirations. Si le défi de 21 jours est réussi, je vous encourage alors de vous récompenser pour renforcer positivement cette nouvelle habitude. Ça peut être par exemple vous offrir un voyage ou un bon repas.
Prenez garde aux choix apparemment anodins !
Dans tout type de dépendance, l’individu a tendance à se mettre inconsciemment dans des situations à risque. Je dis bien inconsciemment car d’un point de vue conscient, l’individu effectue ce que j’appelle un choix apparemment anodin. Pour ce qui est de la dépendance à la pornographie, cela peut être naviguer sur facebook et regarder longtemps les photos sexy de l’un(e) de nos ami(e)s. Ça peut être faire exprès de se défier en visionnant des sites pornographiques « par curiosité » mais sans se masturber. Ça peut être aussi cliquer sur un lien ou une fenêtre pop-up menant vers du contenu sexuel. Ces types de liens peuvent apparaître même en faisant des recherches normales sur le web. Tous ces exemples peuvent mener au comportement de dépendance et donc la renforcer. Si vous pouvez identifier vos « choix apparemment anodins », vous augmentez déjà les chances de gagner contre votre dépendance.
Et non le moindre, PRENEZ VOTRE VIE EN MAIN !
Arrangez-vous pour ne plus avoir le temps de surfer sur les sites pornographiques ! Soyez occupé en intégrant des activités dans votre horaire. Si possible, sortez et rencontrez des gens. Pour les gens dépendants à la pornographie, il est d’autant plus important d’apprendre à bien socialiser. Fixes-vous des buts dans différentes sphères de votre vie et établissez un plan d’action pour les atteindre. En agissant de la sorte, il s’avère fort probable que votre vie vous comble davantage et que vous ressentiez moins le besoin de « fuir » dans la pornographie.
Il n’est jamais trop tard pour prendre sa vie en main. Il est difficile de tout régler soi-même. Bien sûr, nous pouvons y arriver seul mais cela est nettement plus facile et efficace avec l’aide d’un professionnel qualifié. Nous avons souvent besoin d’un coup de pouce pour que les choses changent. N’hésitez-pas à me contacter pour un rendez-vous. J’ai déjà vu et aidé plusieurs personnes dans votre situation.